L’ARDHAN présente le livre de Philippe BONNET (1)
Lors de la recherche d’éléments constituant l’histoire du terrain d’aviation de Berck-sur-Mer, nous avons eu à prendre connaissance du livre sur la Flottille 4F. En effet, la tradition de l’escadrille AB2 est maintenue par cette Flottille.
L’auteur de ce livre nous donne, entre autres, une description de la BAN de Lanvéoc-Poulmic durant la Drôle de Guerre.
C’est avec l’autorisation de l’auteur de ce livre, Philippe Bonnet, et de l’ARDHAN que seront détaillées les installations de cette Base Aéronavale. Tous nos remerciements pour cet accord.
La partie qui nous intéresse, partie en lien avec cette période difficile, est développée ci-dessous après la présentation du livre (cf. illustration supra).
Les flottilles F1A, 8F et 4F sont les héritières des traditions de la flottille du Béarn, elle-même issue de l’Aviation d’Escadre. Le présent ouvrage décrit leur histoire et celle des escadrilles AB2/2AB/6B et AB4/4AB/7B pour la période se déroulant d’octobre 1938 à juin 1943. Les marins affectés à ces formations seront successivement opposés aux forces allemandes, italiennes, anglaises et américaines.
La première partie s’attache à relater les débuts de l’Aviation d’Escadre qui est créée par décret en octobre 1918. Une escadrille de reconnaissance dénommée AR2 est mise sur pied avec des Sopwith 1 1/2 Strutter. C’est sur cet avion que les LV Teste et Levesque appontent la première fois le 24 octobre 1920 sur une aire disposée sur la coque du Béarn. Après diverses appellations, elle devient la 7S1 en 1928 et, la même année, voit la mise en service du porte-avions Béarn qui en est l’hôte jusqu’à l’entrée en guerre des avions embarqués de la Marine. Le 1er octobre 1938, la 7S1 devient l’AB2 et la flottille du Béarn devient la F1A. En septembre 1939, la F1A et ses trois escadrilles sont débarquées pour être basées à Lanvéoc-Poulmic. C’est sur cette base que l’AB2 perçoit à partir d’octobre 1939 un appareil de combat moderne, le Loire-Nieuport 40. Quant à l’AB4, elle est créée le 1er janvier 1940 pour être équipée avec le LN 411 dont l’Armée de l’Air n’a pas voulu. Après un entraînement de quelques mois, l’AB2 est envoyée à partir du 15 mai 1940 contre l’ennemi en Hollande. Avec I’AB4, elles combattent à Berlaimont et à Origny-Sainte-Benoîte. Repliées sur Querqueville après les pertes essuyées au combat, elles sont déployées dans le sud de la France à Hyères. L’entrée en guerre de l’Italie leur offre l’opportunité d’être engagées une dernière fois, mais sans plus de succès. Elles sont finalement évacuées en Afrique du Nord à la signature de l’armistice avec l’Italie.
CHAPITRE 1
Sur la Côte d’Opale, opérations contre les troupes allemandes
L’AB2 pendant la Drôle de Guerre (septembre 1939 – mai 1940)
Les escadrilles AB1, AB2 et AC1, qui composent la flottille F1A, sont débarquées et envoyées sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic. Cette base de création récente est en cours de finition et est située de l’autre côté de la rade de Brest, sur la presqu’île de Crozon. Près du bourg de Lanvéoc, à l’est, se trouve la cité des officiers mariniers et, à son sud-ouest, les bâtiments destinés aux officiers. Elle a été conçue pour avoir une double fonction. Sur le plateau, à Lanvéoc, un aérodrome pour avions terrestres a été installé. Quatre hangars sont disposés deux par deux en vis-à-vis autour d’une aire centrale cimentée qui sert de parking. L’AB1, l’AB2 et l’AC1 occupent chacune un hangar, le quatrième étant utilisé par la SESBA, les appareils terrestres de la SE de Brest et pour le stockage de matériel aéronautique et d’avions déclassés.
Juste au-dessus de l’hydrobase est implanté le centre de vie des équipages servant ce vaste ensemble. Il est localisé à environ 2,5 km des hangars abritant les avions de la FIA. Le personnel des escadrilles terrestres effectue le trajet à pied quatre fois par jour entre ces bâtiments et les hangars. On y trouve également les locaux réservés aux officiers supérieurs, une station radioélectrique, un hall de montage et des soutes à munitions. Le CC Corfmat, qui est à la tête de la F1A, et son adjoint l’EV1 de Contenson, disposent du bâtiment de commandement situé entre le terre-plein et la piste.
Au centre du terrain se situe une plate-forme en béton pour l’entraînement à l’appontage. Elle prend vite le nom d’étoile du Béarn en raison de sa forme. Le PM Lansonneur en a la responsabilité. C’est une véritable figure de I’Aéronautique navale dans laquelle il est connu sous le surnom de Marquis de Porspoder, titre acquis à la suite de diverses aventures. Cette aire est utilisée presque tous les jours, sauf quand les escadrilles de la F1A sont embarquées sur le Béarn. Tour à tour, ces formations désignent deux hommes pour sa gestion. Ils sont chargés de régler la tension des câbles des freins Fieux, destinés à l’entraînement aux accrochages.
Au pied du plateau de Lanvéoc, au Poulmic, prend place la base d’hydravions, équipée de hangars immenses situés face à la rade de Brest et dotée d’un important terre-plein. Un slip et deux grues sont prévus pour la mise à l’eau d’appareils de grandes dimensions comme les Latécoère 521 et 523.
À cette époque, l’AC1 n’est pas bien lotie en avions. Elle aligne encore le Dewoitine 376, appareil de chasse à aile parasol repliable, aux performances modestes et au fonctionnement général douteux. Pour l’AB2, le constat n’est guère meilleur, car elle doit se contenter pour encore quelques semaines, d’un biplan aux formes encore plus démodées et aux possibilités plus réduites, le Pierre Levasseur 101.
(Coll. ARDHAN 37096 Dewoitine 376 n°31, codé AC1.1 à Lanvéoc 1939)
(Coll. ARDHAN 37177 Levasseur PL 101 n°54, codé 7S1.2 à Hyères en 1934)
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On ne trouve pas de photos de la BAN de Lanvéoc-Poulmic dans le livre de la Flottille 4F mais l’ARDHAN a une documentation de premier ordre. Avant de compléter cet article par une description technique des hangars, nous vous présentons un plan d’ensemble de la BAN de Lanvéoc-Poulmic.
Note de Monsieur Feuilloy à propos du plan ci-dessous : « L’Aérodrome est situé sur le plateau de Lanvéoc et l’Hydrobase en contre-bas est appelée le Poulmic. »
Plan des installations datant de 1943
(Collection ARDHAN)
ARDHAN – 15, rue de Laborde – CC19 – 75398 PARIS CEDEX 08
Extrait de la fiche aérodrome éditée par la Direction centrale du Génie de l’Air en août 1946
L’ARDHAN présente les photos de la BAN de Lanvéoc-Poulmic durant les constructions des infrastructures, en essayant de respecter la chronologie.
Note de Monsieur Feuilloy : « Quand l’aviation embarquée s’est installée à Lanvéoc en octobre 1937 en provenance de Cherbourg-Querqueville, il avait été installé la « Croix du Béarn » avec plusieurs bouts de piste en croix utilisés en fonction du vent pour les appontages simulés. »
19/10/1937 La Dépêche de Brest : Base Lanvéoc-Poulmic en activité (p.3)
(BNF)
Beau panorama oblique avec le Bouchon de Champagne au centre
(Coll. ARDHAN 39267 Terrain + Parking 1S)
« Une machinerie souterraine qui, je crois, existe encore à Lanvéoc permettait d’utiliser des brins d’appontage. Ce type d’installation était utilisé à Hyères dans les années 1925-1936. On appelait aussi ces pistes Bouchon de Champagne ».
« Photo jointe : un Gourdou-Leseurre à Hyères ou St-Raphaël en 1926. Notez les brins d’appontage au sol. »
(Coll. ARDHAN 33000 – 17831 Gourdou)
Ensuite, une autre très belle photo du terrain avec des angles de prise de vue différents. Après les avoir étudiées, on remarque que ces 2 photos sont pratiquement prises à des dates proches.
Au premier plan, le parking de la 1S
(Coll. ARDHAN 43619 terrain + parking 1S)
Nous sommes fin 1936 : la photo d’une série de hangars en cours de construction permet de comprendre que l’aérodrome, qui se trouve sur le plateau de Lanvéoc, va se compléter d’infrastructures de grandes dimensions.
Photo montage permettant de voir les 4 hangars Jeumont-Daydé en cours de construction. Il n’y a qu’un château d’eau de construit.
Construction des hangars Daydé et d’un château d’eau
(Coll. ARDHAN 05589)
Les hangars Jeumont-Daydé de la BAN de Lanvéoc-Poulmic
Ce type de hangar de grande capacité dispose d’une ouverture libre de 70 m x 10 m, profondeur 66 m. Il en reste encore sur des bases aériennes (Salon-de-Provence, Mérignac, Toulouse-Francazal).
Tous les détails de ce type de hangar sont sur le site de 2A : https://hangars.anciens-aerodromes.com/?page_id=2
Hangar 70m Jeumont-Daydé
(Collection 2A)
Les trois photos suivantes datent presque toutes de la même période. Les toits sont recouverts des mêmes peintures et dans l’environnement il n’y a toujours qu’un château d’eau.
Les deux premières regardent vers l’ouest et la troisième vers le nord, vers Brest.
4 hangars construits
(Coll. ARDHAN 43928, 00559, 05587)
L’image suivante cette fois regarde vers l’est. On devine presque la grue du Poulmic à l’extrême droite et l’on peut remarquer une activité au niveau des hangars Jeumont-Daydé, une tour de contrôle en cours de construction à gauche soit du côté du terrain ainsi qu’un château d’eau.
Château d’eau + tour de contrôle en cours de construction
(Coll. ARDHAN 13150)
La photo ci-dessous regarde vers le sud. On y remarque la route qui doit relier Lanvéoc au Poulmic, la tour de contrôle, le début d’un taxiway et un second château d’eau.
Deux châteaux d’eau + tour de contrôle
(Coll. ARDHAN 35234 25015)
Belle photo du terrain avec sa Croix du Béarn, les 4 hangars Jeumont-Daydé et 3 patrouilles de l’AB2 en vol
(Coll. ARDHAN 37066-28779)
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Changement d’époque. Les Allemands sont là. Deux Heinkel 111 entre les hangars du terrain de Lanvéoc et en bas un NAA-57 qui a changé de couleurs. Je pense qu’à gauche de la photo il y a l’aile d’un avion de la Marine qui sera probablement repeint très vite.
Heinkel 111 et NAA 57 (T6)
(Coll. ARDHAN 22565)
Fin de la Guerre. Les bombardements ont eu raison des 4 hangars Jeumont-Daydé.
Monsieur Feuilloy explique : « Il ne reste plus rien de ces hangars. Cette configuration de hangars face à face se retrouve sur la BAN Karouba (Bizerte-Tunisie). »
Hangars détruits
(Coll. ARDHAN 43656)
La photo ci-dessous ressemble beaucoup à l’une des premières, sauf qu’il y a, face au parking de la 1S, deux hangars (de type double-tonneau). Voir détail ci-dessous.
Vous noterez aussi que sur le côté droit de la photo il n’y a pas les 4 hangars Jeumont-Daydé que nous venons de voir ci-dessus mais seulement des dalles bétonnées. Nous sommes donc après 1945.
Monsieur Feuilloy donne la date de construction des double-tonneaux : « 1952 ».
Le Plateau + 2 hangars
(Coll. ARDHAN 05606)
Image de détail des hangars double-tonneau reliés par une annexe et avec des verrières au faîtage. Sur cette photo, on remarque, à gauche, la présence de trois avions. Les caractéristiques de ce type de hangar sont à retrouver sur le site de 2A.
Lien : https://hangars.anciens-aerodromes.com/?page_id=12
Détail de 2 hangars double-tonneau
(Coll. ARDHAN 05606)
Une autre image extraite du forum des « Anciens-Cols-Bleus ».
Compléments d’information sur les hangars double-tonneau :
Le dossier d’archives de ces hangars a été versé aux Archives Nationales : cote AN-20140089-0010.
Marché SIGMEG (marché type des hangars double-tonneau) passé en août 1949 et études d’exécution mi-1950.
Chantier probablement de mi-1950 à fin 1951.
Leur particularité, en plus des lanterneaux, est d’avoir été surélevé et allongé pour les besoins de Lanvéoc, par rapport aux versions couramment déployées sur les bases aériennes.
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Et si nous parlions du « Poulmic », toujours avec les photos de l’ARDHAN.
L’image suivante est de grande qualité car nous avons devant nous l’ensemble de la BAN de Lanvéoc-Poulmic. Au premier plan, le lieu appelé le Poulmic et, en arrière-plan, l’aérodrome. De plus, la perspective de cette image donne bien l’impression d’un dénivelé assez important du plateau. La carte du Génie de l’Air donne l’aérodrome à 88 m au niveau de la Croix du Béarn.
Hydrobase du Poulmic + Aérodrome Lanvéoc
(Coll. ARDHAN 43639)
Deux extraits intéressants de cette photo. À noter que les 4 hangars Jeumont-Daydé ne sont plus là, les demi-tonneaux sont présents juste sur le côté gauche.
Second extrait, l’hydrobase dite du « Poulmic » : Grue fixe et slip à droite, hangars particuliers en parapluie.
Une explication va nous éclairer sur cette hydrobase.
Avant 1937 est construite sur cet espace qui allie air et mer une base sur laquelle seront construits deux hangars de type un peu différent mais tous avec un nom évoquant le principe de couvertures supportées par un poteau central, principe dit du « PARAPLUIE ».
Cette vue en plan actuelle extraite de Google Earth délimite l’emplacement des deux hangars parapluie qui seront construits vers 1935.
Plus aucun des deux n’existe aujourd’hui.
Une nouvelle photo de l’ARDHAN prise en face de cette base montre la construction du hangar « Poulmic » …
Construction du Poulmic
(Coll. ARDHAN 05583)
… accompagnée d’une seconde qui visuellement fait mieux comprendre la structure de la couverture de ce hangar de grande dimension.
Construction du Poulmic
(Coll. ARDHAN 05588)
Sur le site de 2A, on trouve une description technique de ce type de hangar qui existe encore sur la BA 279 de Châteaudun et qui a aussi conservé le nom de hangar POULMIC :
https://hangars.anciens-aerodromes.com/?p=101
En un mot, ce hangar faisait 171, 5 m x 88,5 m x 11,5 m.
De plus, le livre édité par la mission mémoire de la DGAC « Les ingénieurs des bases aériennes » parle, en pages 187, 260 et 261 du créateur de ce type de hangars parapluie, Fernand Aimond.
DGAC Les ingénieurs des bases aériennes
(p 187 Fernand Aimond)
F. Aimond (extrait de la biographie éditée dans l’ouvrage « Les ingénieurs des bases aériennes – Tome 1 : 80 ans de services civils et militaires ») :
En 1933, Aimond est le premier ingénieur français à publier dans la revue » Le génie civil » une étude sur les voiles minces en forme de paraboloïde hyperbolique (ph), fruit de recherches débutées en 1932. Cette publication aura un retentissement certain dans le monde du génie civil et bien au-delà, l’invention des ph étant la base de courants d’expressions architecturales qui suivirent, comme celles de l’architecte mexicain Félix Candela.
Un des avantages des voiles minces en forme de paraboloïde hyperbolique (ph), outre la relative simplicité des calculs mathématiques, tient dans leur propriété constructive : les surfaces des ph possèdent un taux de travail constant contrairement aux types de surfaces minces. Ce qui permet « l’emploi de voiles à courbures très faibles, avec des épaisseurs réduites », un avantage indéniable pour la réalisation de toitures de hangars notamment.
Dans ce domaine des voiles minces de béton armé en forme de ph ou coques, Aimond fait face à un autre ingénieur, centralien, Bernard Laffaille. Les deux ingénieurs vont au cours des années 30 se disputer les réalisations aéroportuaires les plus marquantes de cette époque. Aimond va mettre en pratique ses recherches sur les programmes militaires dès 1935. On peut citer notamment les hangars avions et ateliers emblématiques sur les bases de Cuers-Pierrefeu, Lanvéoc-Poulmic, Saint-Mandrier, Berre et Châteaudun.
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Pour compléter cette phase de construction du POULMIC, trois photos qui nous montrent les dimensions hors normes de ce hangar. Ces 3 photos sont de l’Institut Français d’Architecture – Fonds Lafaille.
IFA – Fonds B.Laffaille 206 (IFA 181/3)
La photo de l’ARDHAN n° 43639 nous révèle un dernier bâtiment spectaculaire, conçu également par F. Aimond. La toiture en coques de béton mince ressemble un peu à celle du hangar-parapluie « Poulmic » mais sans avoir les lanterneaux éclairants entre chaque module. La forme des coques diffère également et la disposition de ces dernières ne repose pas sur un poteau central comme pour le hangar parapluie. Le hangar-atelier en forme de T et sa partie centrale surélevée, permettait l’accueil pour la maintenance de grands hydravions.
Construction du hangar-atelier
(Coll. ARDHAN 43639)
Monsieur Feuilloy explique : « Le surnom de ce hangar-parapluie est Sainte-Sophie à cause de sa ressemblance avec la mosquée d’Istamboul. On retrouve le même à la BAN de St Mandrier. Cet ensemble est en fait le hangar-atelier. »
Toute cette collection de photos de l’ARDHAN nous a permis de découvrir des éléments de la BAN de Lanvéoc-Poulmic. Aujourd’hui, les deux hangars-parapluie ont disparu. Sur Géoportail, on peut retrouver deux images du Poulmic datant de 1951 et 1961.
IGNF 1951-07-27
(C0417-0301 CDP37600867)
Cette photo est très détaillée; on y trouve même des hydravions démontés. Sainte Sophie existe toujours mais n’est pas très visible.
IGNF1961-06-29
(C0417-0103 F0317-0717 0371)
Sur l’image de l’IGN de 1961, deux hydravions attendent leur mise à l’eau et le hangar-atelier « Sainte Sophie » saute aux yeux.
Il manque juste l’indispensable de 2A : les coordonnées du site principal, l’aérodrome.
L’image suivante vient de l’IGN. La partie centrale est un peu floutée. Les coordonnées sont celles de la croix jaune qui se trouve être « La Croix du Béarn ».
48° 16’ 54,3’’ N
04° 26’ 47’’ O
Altitude: 88 m
Presqu’île de Crozon Lanvéoc-Poulmic
(1) Philippe Bonnet est né en 1957 à Saint-Raphaël. Son enfance et son adolescence ont eu pour cadre l’univers de I’Aéronautique navale. Son père, engagé en 1950, y a fait une longue carrière, notamment comme spécialiste de l’armement dans l’Aviation embarquée et sur les porte-avions Bois Belleau, Arromanches et Clemenceau, avant de quitter le service trente ans plus tard comme officier des équipages.
Depuis janvier 1998, avec la complicité de Lucien Morareau, il a rejoint l’ARDHAN afin de participer avec d’autres membres de l’association aux travaux de recherche sur l’histoire de I’Aéronautique navale et ainsi assouvir sa passion pour l’Aviation maritime. Employé de banque, il consacre une bonne partie de son temps libre à ces recherches. Il est l’auteur du livre n° 17 « Quand je trouve je pique, La flottille 2F en Afrique (1940-1953) », édité par l’ARDHAN en décembre 2003.
J.-L. Charles, J.-M. Bracichowicz – membres 2A