Tours – Parçay-Meslay – Saint-Symphorien

BA 705   »Jean et François Tulasne »

(Coll Didier Dubant)

Si la création de l’Ecole d’aviation militaire française de Tours (dans le département d’Indre-et-Loire, sur les communes de Parçay-Meslay et Saint-Symphorien, au sommet du plateau dominant en direction du sud la Loire et la ville de Tours), a été décidée au début du mois d’octobre 1915 avec comme date de commencement le 5 novembre 1915, la situation militaire française avait déjà impliqué peu de temps auparavant (automne 1914) une première présence aérienne militaire française avec le repli à Tours de l’une des deux réserves du SFA (Service de Fabrication de l’Aéronautique) de Versailles-Saint-Cyr : la 2è réserve.
Le futur as français Jean Navarre (1895 – 1919) évoque justement dans ses souvenirs son séjour à la 2è Réserve à Tours : « A Tours, nous logions au « Paillasse-Hôtel », dans une sorte de tente-hangar où les nuits semblaient longues, interminablement longues. Aussi dès qu’une lueur apparaissait dans l’obscurité, je commençais à sortir de mon sac à viande et, sans réveiller mes camarades, le partais au champ. J’ouvrais les Bessonneaux, choisissais un avion, faisais le plein et, malgré la brume, je m’envolais pour parfaite mon entraînement… …Enfin je réussis à passer mon brevet militaire qui consistait à voler pendant une heure à 2.000 mètres. C’est sur Maurice Farman, en septembre (1914), que j’obtins ce certificat prouvant que j’étais aviateur »  (extrait de « Mes aventures guerrières… et autres » par le Sous-Lieutenant Jean Navarre dans La vie aérienne illustrée, jeudi 17 juillet 1919, pages 451 à 453).

Avant d’être affecté à la futur Ecole d’aviation militaire française de Tours en octobre 1915, le terrain situé sur la commune de Parçay-Meslay servait de Champ de manœuvres au 66ème Régiment d’Infanterie, unité surnommée « le Six-Six » par la population locale et installée dans la ville de Tours à la caserne Baraguey d’Hilliers. Le 5 août 1914, le 66e R.I. avait quitté, sous les ordres du Colonel Janin, Tours pour rejoindre le front dans la région de Nancy (Historique des 66e régiment d’Infanterie, 266e régiment d’Infanterie et 70e régiment d’Infanterie territoriale pendant la Campagne 1914-1918. Maison Alfred Mame et Fils imprimeurs, Tours, 1920, p. 3).
Dès le 3 octobre 1915 le capitaine Münch fut désigné pour commander l’Ecole d’aviation de Tours (Archives de l’Aéronautique militaire – Vincennes, cote 1 A 27/1).
Le mardi  22 août 1916, se déroule à l’Ecole d’aviation militaire de Tours en présence du Lieutenant-Colonel Adolphe Girod, la remise de la Croix de Chevalier de  la Légion d’honneur au Capitaine Alcibiade Maurice Rivière  et le transfert de la direction de l’école du capitaine Münch au capitaine Jean Germer Mortureux (voir le journal La Dépêche, du jeudi 24 août 1916 en page 2).
Le 30 mai 1917,  le capitaine Jean Germer Mortureux transmet à son tour le commandement de l’Ecole d’Aviation de Tours au capitaine Olivier Galouzeau de Villepin.

Les premiers élèves pilotes de l’Air Service qui recevront une formation préliminaire sur le site de l’Ecole d’Aviation militaire française de Tours arrivent sur le site le 15 août 1917.
Le transfert officiel de l’Ecole aux mains des américains n’eut lieu que le 1er novembre 1917 et même après cette date, il fut nécessaire de poursuivre l’instruction avec du personnel français, jusqu’à ce que des américains soient enfin en mesure de les remplacer. C’est une école de formation préliminaire américaine qui se met en place dans un premier temps, puis à partir du 1er janvier 1918, c’est une Ecole d’Observateurs (“Observers’ School) qui prend la suite. Pour ce faire, des baraquements et des salles de cours sont érigés du côté ouest (c’est-à-dire à l’ouest de l’ancienne Route Nationale de Tours à Vendôme).
Pendant l’hiver 1917-1918 quatre importants terrains (“Field ”) sont utilisés :
– le terrain principal (“Main Field ”), désigné en tant que Field n° 1 avait été fait par les français et consistait en une surface d’environ 1.000 mètres x 800 mètres, s’étendant à l’est des hangars, magasins et baraquements, installés à l’est le long de la route nationale de Tours à Vendôme,
–  au delà de ce terrain et en étant séparé seulement par une petite route se trouvait “le Terrain des Farman”, d’environ 600 mètres x 600 mètres de dimensions,
–  dans une autre direction, au nord du Camp se trouvait “le Terrain des Spirales”, environ 400 mètres x 300 mètres,
–  pour finir au sud-est de la Gare de Monnaie, à environ six kilomètres de distance (c’est-à-dire au nord nord-est du Camp), se situait le “Terrain de Monnaie”, d’une surface d’environ six hectares.
En plus de ces terrains, l’Ecole est entrée en possession au printemps 1918 de quatre terrains plus petits connus sous le nom de “Groupe de Saint-Avertin” : deux d’environ 40.000 pieds carrés (3.716,12 m2) chacun et les deux autres d’environ 20.000 pieds carrés (1.858,06 m2) chacun. Ce groupe se situait juste de l’autre côté de la rivière le Cher à environ 5 kilomètres au sud-est de la ville de Tours, dans une zone basse. Ces terrains devenaient marécageux par temps humide quand la rivière était haute, alors que par beau temps ils constituaient d’excellents terrains d’atterrissage » (source GORRELL (Edgar Stanley). – History of the American Expeditionary Forces Air Service, 1917-1919. National Archives. Series J, Volume 7 : TOURS. SECOND AVIATION INSTRUCTION CENTER, page 17).
L’école de feu aérien américaine (« Gunnery School ») débuta dans le cadre de l’Ecole d’observateurs aériens en janvier 1918. Dès septembre 1917, la possibilité d’utiliser un petit stand de tir français situé à La Planche, c’est-à-dire à environ 2 miles (3,2 kilomètres) au nord-est du Camp d’aviation avait été demandé par les américains aux autorités françaises, les premiers tirs dans le stand étant envisagés pour le mois d’avril 1918. Des travailleurs chinois furent utilisés pour l’édification grossière d’une butte et pour les travaux de terrassement. En attendant les hommes des premières classes tirèrent, en étant juchés sur des tonneaux, dans un petit ravin proche de l’un des hangars du Camp d’aviation. La zone de tir fut ouverte sur la commune de Rochecorbon au lieu-dit «La Planche” en avril 1918. Elle consistait en des buttes de tir à 25, 50, 150 and 200 yards (respectivement à 22m86, 45m72, 137m16 et 182m88).
Pour les tirs depuis un avion en vol, le site choisi fut la Forêt de Larçay située au sud-est de Tours à une distance d’environ 11 miles (environ 17,7 kilomètres) par rapport au Camp d’Aviation de Tours. Là, un champ de tir avec étang, tranchées, silhouettes et ballons cibles fut ouvert à la fin du mois de juin 1918.
A partir de juin 1918 l’Ecole d’Observateurs de Tours fut considérée comme devant devenir le principal centre de formation des observateurs américains en France. Le déclin de la formation préliminaire à Tours rendit inutile l’usage des prés de Saint-Avertin, qui avaient été particulièrement utiles pour former aux atterrissages et décollages les élèves subissant leur premières expériences dans les airs. L’usage du “Terrain Principal ” (“Main Field ”), désormais connu en tant que n° 1 et quelque peu amélioré, fut désormais réservé aux missions de photographie aérienne et à l’instruction en double-commande sur Caudron, ainsi que Sopwith ». “Le Terrain des Farman” (“Farman Field ”) lui aussi agrandi et amélioré, désormais connu comme “le Terrain n° 2 des vols en solo » fut désormais affecté aux vols des DH.4 (un biplan biplace américain pourvu du moteur Liberty) et des Breguet. Le vieux terrain des spirales (“Spiral Field ”) situé entre Monnaie et Langennerie (commune de Chanceaux-sur-Choisille) fut transformé en “Terrain de combat n° 3” (“Combat Field n° 3”) qui se révéla cependant tout juste assez grand pour l’utilisation des D.H. 4 et le “Terrain de Monnaie ” fut converti en “Terrain de réglage” (“Field n° 8”), qui avec deux terrains acquis pendant l’été à Chanceaux-sur-Choisille et près de Bray (également sur la commune de Chanceaux- sur-Choisille), constituèrent un groupe de trois terrains consacrés exclusivement aux réglages d’artillerie, ainsi qu’à l’instruction à la liaison avec l’infanterie.
L’annonce de l’armistice le 11 novembre 1918, trouva l’équipement et l’organisation du site tout à fait proportionnée au plan de charge qui avait été décrit pour son travail : 10 hangars type Cathédrale, 17 hangars métalliques type Etats-Unis, 4 hangars Bessonneau et 18 hangars en toile. Etaient disponibles sur place à ce moment là : 9 avions Caudron, 10 Nieuport, 12 Salmon, 43 Breguet, 47 De Havilland 4s, 225 Sopwith et 4 Spad.

Le 17 avril 1919, l’escadrille SAL 277, avec ses Salmson 2A2, qui a pour insigne un rapace passant dans un fer à cheval aux clous d’argent, rejoint le camp d’aviation de Tours – Parcay-Meslay (source : Les escadrilles de l’aéronautique militaire française. Symbolique et histoire 1912-1920. Service Historique de l’Armée de l’Air 2004, p. 451).
Le 9 mai 1919, l’escadrille BR 275, avec ses Breguet 14 A2, qui a pour insigne le lion emblème de l’Evangéliste Marc, placé dans un ovale afin de rappeler le déploiement de l’unité sur le front italien dès sa création en février 1918, rejoint le camp d’aviation de Tours (source : Les escadrilles de l’aéronautique militaire française. Symbolique et histoire 1912-1920. Service Historique de l’Armée de l’Air 2004, p. 449).
Le 25 juillet 1919, l’escadrille SAL 56, avec ses Salmson 2A2, qui a pour insigne un scarabée égyptien vert, ailes déployées sur un disque rouge, rejoint le camp d’aviation de Tours (source : Les escadrilles de l’aéronautique militaire française. Symbolique et histoire 1912-1920. Service Historique de l’Armée de l’Air 2004, pages 148 et 149).
Le 19 août 1919, l’escadrille SAL 10, avec ses Salmson 2A2, qui a pour insigne un fanion rouge ou orange chargé d’un porc-épic noir placé dans un ovale blanc, rejoint le camp d’aviation de Tours (source : Les escadrilles de l’aéronautique militaire française. Symbolique et histoire 1912-1920. Service Historique de l’Armée de l’Air 2004, pages 42 et 43).

Le 1er janvier 1920, le camp d’aviation de Tours – Parcay-Meslay devient officiellement le lieu de stationnement du 1er RAO (Régiment Aérien d’Observation). Celui-ci est constitué sur le papier de quatre groupes regroupant 8 escadrilles (les escadrilles de tradition 1918 : BR 509, BR 234, SAL 10, SAL 203, BR 226, SAL 277 et C 575 + la 559  à former).
Le 1er août 1920 suite à la réorganisation profonde de l’aviation d’observation et de reconnaissance, le 1er RAO devient le  31e RAO (Régiment Aérien d’Observation) avec seulement trois escadrilles dont deux stationnées à Tours (la SAL 277 qui devient la 11e Escadrille, la SAL 10 qui devient la 3e Escadrille) et la BR 226 qui devient la 5e escadrille (supposée être à Pau) (source : Danel (Raymond) et Cuny (Jean) – L’aviation française de bombardement et de renseignement (1918/1940). Editions Larivière. Collection Docavia n° 12, 1980, pages 33 et 36).
De plus le « centre d’aviation militaire de Tours – Parcay-Meslay appartint à la liste publiée début 1920 de ceux «avec terrain d’atterrissage » ouverts aux avions de l’Aéronautique commerciale et aux pilotes civils appartenant aux puissances signataires de la Convention de Paris (13 octobre 1919 – première convention internationale concernant le transport aérien civil, elle n’entra en vigueur que le 10 juillet 1920) » (source : Atlas Historique des terrains d’Aviation de France métropolitaine 1919 – 1947. Direction Générale de l’aviation civile. Collection mémoire de l’aviation civile (CD-ROM interactif 2005).

(Coll Didier Dubant)

De 1923 à 1926 le capitaine François Tulasne fut chef de groupe au sein du 31e Régiment d’Aérien d’Observation de Tours, alors que son frère le lieutenant-colonel Joseph Tulasne commandait le 31e Régiment d’Observation. Le fils de François Tulasne (mort le samedi 5 octobre 1929 dans un accident d’avion à Sorbier dans l’Allier au retour via l’Italie, d’une mission en Roumanie et Serbie), Jean Tulasne (1912 – 1943) prendra sur le sol russe en décembre 1942 le commandement du Groupe de chasse « Normandie » (voir aussi http://www.traditions-air.fr/texte/parrains_bases_biographies.htm).

Le 1er janvier 1924 est formé la 6e Brigade d’Aviation. Celle-ci est placée sous les ordres du lieutenant-colonel Robert Massenet-Royer de Marancour (1880 – 1969) qui à l’époque est le commandant le 3e Régiment d’Aviation de Chasse de Châteauroux-La Martinerie (Indre) et comprendra outre «le 3e R.A.C., le 31e Régiment d’Aviation Observation de Tours et le Groupe d’Observation de Pau » (Journal du Département de l’Indre du dimanche 6 janvier 1924 p. 2). Le lieu retenu pour installer l’Etat-Major de la 6e Brigade d’Aviation fut  la Caserne  Baraguey d’Hilliers en plein cœur de Tours.

Juin 1925, Tours figure à deux reprises dans le Carnet de vol du Sergent Henri Guillaumet (1902 – 1940), le futur célèbre pilote de l’Aéropostale :
– 5 juin 1925 Voyage Villacoublay-Metz 1h30’, Voyage Metz-Strasbourg 0h45’, Voyage Strasbourg-Dijon 1h20’, Voyage Dijon-Lyon 0h50’, Voyage Lyon-Châteauroux 1h20’, Voyage Châteauroux-Tours 0h30’, Voyage Tours-Villacoublay 1h20’,
– 11 juin 1925 Voyage Villacoublay-Metz 1h20’, Voyage Metz-Strasbourg 0h40’, Voyage Strasbourg-Dijon 1h25’, Voyage Dijon-Lyon 0h50’, Voyage Lyon-Châteauroux 1h20’, Voyage Châteauroux-Tours 0h35’, Voyage Tours-Villacoublay 1h00’ (Année 1925 : activités aériennes du Sergent Henri Guillaumet, cité dans Kiefer P., L’inoubliable histoire de l’aviation à Yutz 1910-2001. D’un siècle à l’autre, Mémo Avia, La mémoire mosellane de l’aviation, 2001, page 197).
Ces parcours furent effectués dans le cadre de l’épreuve Military Zenith.

En 1927 débutent sur le site des travaux d’aménagement : « en octobre commence la construction du bâtiment pour loger les sous-officiers célibataires. Le 21 octobre, adjudication de deux autres bâtiments pour le mess des sous-officiers et pour loger deux groupes d’aéronautique.
En septembre 1930 le général Barès inspecte le 31e Régiment d’Aviation : « il a terminé sa tournée d’inspection par la visite des nouveaux casernements qui sont actuellement  à peu près terminés »  (http://aeroplanedetouraine.fr/quartier_tulasne/).

(Coll Didier Dubant)

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(Coll Didier Dubant)

(Coll Didier Dubant)

(Coll Didier Dubant)

Pendant la même période, le 4 juillet 1929 est inauguré au « camp militaire d’aviation de Parçay-Meslay » un pavillon édifié provisoirement par la Chambre de Commerce de Tours. Il doit servir de halte pour les aviateurs civils (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf et Département d’Indre-et-Loire. Conseil Général. Session d’Août 1929. Rapport présenté au Conseil Général par M/ Léon Rochard Préfet d’Indre-et-Loire 1929 page 28). Par la suite le pavillon sera transféré à proximité de  l’aérogare inauguré en juillet 1938.

(Coll Didier Dubant)

La fiche «FRANCE TOURS-St-Symphorien (Indre-et-Loire). Aérodrome Militaire» de l’Atlas aéronautique du ministère de l’Air de mai 1931 précise : « Nature du sol – Sol argileux : la partie actuellement utilisée n’est pas drainée et manque de consistance en hiver. Terrain dur au contraire en été. Dépression assez profonde orientée sensiblement Est-Ouest vers le quart Nord du terrain à éviter en tous temps.
Caractère des environs – Le terrain est situé en bordure de la route de Paris-Bordeaux. A l’Ouest de cette route, région boisée ; à l’Est, région de culture, champs et vignobles. Région plate où abondent les châteaux situés généralement au milieu de parcs boisés ».

En octobre 1931, le terrain qui passe aux mains du Ministère de l’air à doublé sensiblement son emprise grâce à une extension vers  l’est (ce qui est déjà visible sur la fiche établie en mai 1931). Désormais une aire d’atterrissage circulaire de 600 mètres de rayon peu exister (une carte des différentes emprises est consultable sur http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm#niveau_carte).

Le lundi 26 octobre 1931 aux commandes de son Morane-Saulnier MS.230 ; le pilote d’essais devenu l’un des spécialistes de la « haute école aérienne » : Michel Détroyat (1905 – 1956), se blesse gravement en percutant un peuplier peu après avoir décollé du terrain d’aviation de Tours (voir http://micheldetroyat.blogspot.fr/).

En « octobre 1931, le quartier Tulasne (à l’époque l’ouest de la Route Nationale 10) est bien avancé. Tout y est fait à l’exception du futur bâtiment de la 31e Escadre, des pavillons d’entrée et des locaux pénitentiaires.
En février 1932, le général Goubeau, commandant la 9e Région et le général Denain, commandant la 3e Division Aérienne dont le siège est à Tours, visitent les nouveaux casernements : « l’inspection se porte particulièrement sur l’infirmerie tout à fait moderne de ce régiment, chauffage central, distribution d’eau et clarté des pièces font de cet imposant bâtiment une infirmerie modèle… …La caserne se présente actuellement presque terminée : les murs sont finis, ainsi que la pose de la Grande grille d’entrée portant l’inscription « Quartier Tulasne en mémoire de notre compatriote » » (http://aeroplanedetouraine.fr/quartier_tulasne/).

(Coll Didier Dubant)

(Coll Didier Dubant)

Le 1er avril 1933, un décret interministériel ayant consacré officiellement l’existence de “L’Armée de l’Air” et défini ses principes généraux d’emploi et d’organisation, l’une des conséquences immédiates fut d’accélérer la transformation des régiments en escadres, unités tactiques plus légères constituées de deux groupes homogènes à deux escadrilles chacun. La dissolution “en septembre et octobre 1933 des derniers régiments amena la création :
– à Tours (B.A. 131) de la 2e Escadre de Chasse,
– à Châteauroux (B.A. 103), de la 3e Escadre de Chasse,
– à Reims (B.A. 112), de la 6e Escadre de Chasse”» (Cuny J. et Danel R., L’aviation de chasse française 1918-1940, Collection Docavia/Editions Larivière 1973, pages 91 et 94).
Ces transformations modifièrent la chaîne de commandement elle-même et le 31 décembre 1933 le Journal le Département de l’Indre fait état des conséquences locales de cette réorganisation de l’Aviation : “l’état-major de la 3e Brigade Aérienne, composé du Colonel d’Astier de la Vigerie, commandant la brigade : du Capitaine Béguet et du Lieutenant Yvernault quittera Châteauroux pour Tours, qui devient son siège le 1er janvier.

La 3e Brigade Aérienne comprend :
– la 3e Demi-Brigade composée de la 3e Escadre d’Aviation de Chasse à Châteauroux et la Base Aérienne de Châteauroux,
– la 31e Demi-Brigade Aérienne à Tours, composée de la 31e Escadre d’Observation, de la 2e Escadre de Chasse et de la Base Aérienne de Tours » (Journal du Département de l’Indre du dimanche 31 décembre 1933 p. 3).

Les vendredi 23 et samedi 24 juin 1933 se déroulent à Tours, les épreuves de la cinquième manifestation nationale aéronautique organisée par l’Association des officiers de réserve de l’Armée de l’Air (Le Figaro du lundi 19 juin 1933 page 7). Pierre Cot, le Ministre de l’Air qui est présent, inaugure les installations de l’Aéro-club de Touraine, au camp Nord du terrain de Parçay-meslay, après un passage dans les hangars du 31e RAO. Michel détroyat est présent (http://aeroplanedetouraine.fr/ephemerides/ephemeride_1933/).
La « dernière tranche du quartier Tulasne (bâtiment de la 31e Escadre, locaux pénitentiaires et les deux pavillons d’entrée) est achevée en 1933, ainsi que l’agrandissement du mess des officiers, au Grand Colombier, que vient de visiter Pierre Cot. Le quartier Tulasne… … doit son nom au lieutenant-colonel Jauneaud » (http://aeroplanedetouraine.fr/quartier_tulasne/)

Le 1er juillet 1936, « la Base Aérienne 131, numéro qu’elle portait depuis sa création… (en 1933)… … devient BA 109 (décision ministérielle n° 628 du 16 mai 1936). La 3e Brigade (Aérienne) disparaît, ainsi que la 31e Demi-Brigade. Est créée la 9e Brigade, toujours commandée par le colonel Escudier. D’où le nom de BA 109 comme elle avait été baptisée BA 131 (31e Escadre, 31e Demi-Brigade) »
(/http://aeroplanedetouraine.fr/ephemerides/ephemeride-1936/).

Le 31 mars 1937 : « onze Potez 540 arrivent à Tours sous le commandement du capitaine Jeannin. Il s’agit du groupe venant de Dijon et qui, à partir du 1er avril (1937), forme la 51e Escadre avec le 3e Groupe de la 31e Escadre » (http://aeroplanedetouraine.fr/ephemerides/ephemeride_1937/).

En 1937, débutent les travaux  de construction « d’une aéro-gare civile au camp de Tours – Saint-Symphorien ». Le 13 novembre 1937 le président de la Chambre de Commerce demande au Conseil Général une subvention de l’ordre de 75.000 francs à répartir sur les exercices 1938, 1939 et 1940. Le principe en est accepté (Département d’Indre-et-Loire. Conseil Général. Session extraordinaire de décembre 1937. Procès-verbaux des séances et délibérations du conseil Général, 1937, pages 22 et 23).
C’est « également en 1937 que furent adoptées par le ministre de l’Air les dispositions constituant l’aménagement d’un « camp nord » et impliquant le ripage de la voie départementale délimitant jusque là le terrain…. …Aucune entente amiable n’étant intervenue pour les acquisitions correspondant à cette extension, leur expropriation sera prononcée par ordonnance du président du tribunal civil de Tours en date du 5 août 1939 »
(http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm#niveau_carte).

Les 23 et 24 juillet 1938, l’aérogare de Tours, qui est située au nord-est du terrain est inaugurée par René « Corbin, directeur de l’aéronautique civile, représentant M. Guy La Chambre, ministre de l’air » en présence de Ferdinand Morin, maire de Tours (de 1925 à 1942) et de l’architecte Pierre Lacape (Le Figaro du lundi 25 juillet 1938 page 5). Le bâtiment sera détruit en 1941 sur décision des forces armées de l’armée allemande pour permettre la construction d’une piste en dur sur son emplacement.

Le 1er septembre 1939, à 4h45 du matin, les troupes du Reich envahissent la Pologne.
Le 1er septembre 1939, la 31e Escadre part pour Connantre dans la Marne (I/31) et Marigny-le-Grand dans la Marne (II/31) ; pendant que la 51e Escadre rejoint La Perthe, commune de Plancy l’Abbaye dans l’Aube  (I/51) et Troyes dans l’Aube (II/51).
Le 3 septembre à 11 heures, la Grande-Bretagne se déclare en état de belligérance avec l’Allemagne. Le gouvernement français en fait autant le même jour à 17 heures.

Octobre 1939, la base de Tours devient Centre d’Instruction à la Reconnaissance sur Potez 63.11. Puis à partir du 1er mai 1940 les Centre d’Instruction de Châteauroux, Clermont-Ferrand et Tours « sont réservés à l’Instruction d’Application (nuance subtile car la seule différence consistait à remplacer les avions d’arme par du matériel de transition). Rappelons que les CI constituaient l’ultime étape de la formation des élèves-pilotes. Ceux-ci faisaient connaissance de leur futur avion d’arme » (Ehrengardt C.-J., La couronne t’attend. Les écoles de l’armée de l’air 1939-40 2e partie, dans Aéro journal n° 38, aout-sept 2004, p. 40-51).

Le jeudi 13 juin 1940, Winston Churchill arrive à bord de son Flamingo à Tours.  Il évoque cet épisode dans ses Mémoires de Guerre : « arrivés au-dessus de Tours, nous constatâmes que l’aérodrome avait subi la nuit précédente un violent bombardement, mais notre appareil et toute l’escorte atterrirent sans encombre en dépit des cratères de bombes (en  réalité selon les informations de la défense passive de Tours recueillies par Jonathan Largeaud, ce n’est pas le 12 juin, mais le 5 juin 1940 vers 14h10 que sept bombardiers bimoteurs Dornier Do-17 Z-2 du III./KG76 ont bombardé à faible altitude la Base Aérienne 109 de Tours Parcay-Meslay, tuant 5 soldats et un civil ; puis dans la nuit du 5 au 6 juin 1940, ce fut au tour de l’agglomération tourangelle elle-même de recevoir la visite d’un appareil isolé qui lâcha huit bombes au sud de la gare, faisant huit blessés) (Churchill W., Mémoires de guerre, tome I, 1919 – février 1941, Texte traduit, présenté et annoté par François Kersaudy. Tallandier 2009, p. 335 – 337).
Stephen Beaumont, l’un des pilotes de Spitfire du Squadron 609 qui assura, ce jour-là, la protection de Winston Churchill témoigne : «l’aérodrome de Tours était un bon exemple du niveau de désintégration dans lequel la France sombrait. Nous étions là avec le Premier Ministre et personne n’était arrivé pour l’accueillir. L’aérodrome de Tours, avec son herbe non coupée et ses constructions en mauvais état ressemblait à un aéro-club ayant fait faillite. Il était l’opposé de nos bases de la R.A.F. parfaitement entretenues. Si c’était un aérodrome des Forces Aériennes françaises, leur  moral avait du tomber au ras du sol !» (http://www.bbm.org.uk/beaumontsg.htm).
Mais le pire, c’est que l’affrontement avait failli se faire entre frères d’armes, car les appareils de la D.A.T. (Défense Aérienne du territoire) affectés à Tours n’avaient pas été tenus au courant de l’arrivée des appareils britanniques. Informés de la présence d’appareils inconnus dans l’espace aérien tourangeau deux chasseurs monomoteurs Bloch MB-152 décollèrent du terrain de Tours Parçay-Meslay et se dirigèrent vers la formation non identifiée. Ils se mirent en position de tir, mais identifiant au dernier moment les appareils comme ami, ils arrêtèrent leur attaque et se joignirent à eux pour atterrir. C’est le Sous-lieutenant Vanier, l’un des pilotes de la patrouille de la D.A.T. de Tours qui vint prendre le Premier ministre passablement énervé des mauvaises conditions d’accueil. Ce dernier en refermant un peu violemment la portière de la Renault Primaquatre en brisera la vitre (Comas M., La chasse française inconnue. Mai-juin 1940,  Avions, Hors série n° 7, 1998, 96 page 40).

Après l’armistice de juin 1940, la base fut occupée par plusieurs unités de la Luftwaffe. Les allemands procédèrent à son extension de manière à l’équiper de deux pistes sécantes de 1.460 mètres et de 1.325 mètres, avec en plus une voie de circulation périphérique reliant leurs extrémités à trois camps : nord, ouest et sud, ainsi qu’au-delà à plusieurs dispositifs de dispersion (les dispositifs de dispersion sont reportés sur la carte des emprises successives dans http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm#niveau_carte).

Présence Allemande en 1941 ( Coll. Jean-Louis Roba)

Utilisé ensuite par l’armée américaine (école de pilotage de planeurs), l’aérodrome fut remis aux autorités françaises le 22 mars 1945. S’installant à son tour, l’Armée de l’Air fait notamment construire des baraquements pour le logement des troupes en bordure des voies de dispersion situées entre les camps ouest et sud (http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm#niveau_carte).
En juin 1946, le ministre des Travaux publics et des Transports prescrivit la remise à leurs propriétaires des extensions allemandes situées hors de « l’emprise circulaire comprenant les deux pistes d’envol et la piste de circulation périphérique qui dépasseraient l’emprise primitive avec une marge de 30 mètres autour de cette dernière ». Ces restitution ne purent toutefois intervenir qu’au fur et à mesure du démontage des installations existantes, dont notamment celles du camp baraqué ouest » (http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm#niveau_carte).

Après la libération une petite école de pilotage sur Dewoitine 520 (transformés en biplace) fonctionna sur le site de Tours jusqu’à son départ pour Cognac le 31 août 1947 (http://ww2fighters.e-monsite.com/pages/content/dewoitine-d-520-4.html).

La fiche « TOURS – St-Symphorien  France (Indre-et-Loire)» de l’Atlas des aérodromes. France métropolitaines, portant la date du 2 janvier 1947 indique : « Aérodrome militaire – Commandement – Commandant de la Base-Ecole de Moniteurs », « Description : 2 pistes d’envol et 1 piste de circulation périphérique en béton. Inutilisable en dehors des pistes »., « Vols de planeurs le dimanche et de 17 h à la nuit en semaine : Ecole de pilotage. Aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique », « Renseignements divers : Mess militaire et restaurants près de l’Aérodrome. Aéro-Clubs 2 rue Berthelot à Tours ».

Affecté, en juin 1946, à titre principal à l’armée  de l’Air pour l’Ecole du personnel navigant et à titre secondaire aux transports aériens et à l’aviation légère et sportive, l’aérodrome de Saint-Symphorien fut ouvert sans restriction à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947 (Atlas Historique des terrains d’Aviation de France métropolitaine 1919 – 1947. Direction Générale de l’aviation civile. Collection mémoire de l’aviation civile (CD-ROM interactif 2005), consultable sur : http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm).

En 1949, à l’occasion de la réorganisation de l’armée de l’Air, la base reçoit des experts du génie de l’air. La base est retenue pour accueillir la 1ère Escadre de Chasse, qui à son retour d’Indochine doit recevoir des chasseurs à réaction « « Républic » F-84G ». Les installations et pistes bétonnées allemandes n’étant plus aptes à recevoir des avions à réaction un vaste chantier de modernisation débute. L’actuelle piste 02/20 construite sur les vestiges de la 05/23 allemande est achevée en juillet 1952 (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

La BA 109 n’a plus d’unité navigante jusqu’à l’arrivée du « Lorraine » le 1er mai 1952. Equipé de bimoteurs Mosquito à hélice tripale, puis à partir de 1953 de bi-réacteurs Gloster Meteor, le « Lorraine » (qui fut transformé en Escadron de Chasse de nuit 1/31, puis 3/30 en août 1953) constitua le noyau de la 30e Escadre Mixte d’Instruction et de Chasse de Nuit (EMICN) qui incluait aussi l’Escadron d’instruction 1/30 « Loire » et l’Escadron de chasse de nuit 2/30 « Camargue ».
La BA 109 fut donc la première base de chasse de nuit de l’après-guerre, son insigne représentait 3 avions à réactions décollant de nuit.

En 1953, « l’aérodrome de Tours est ouvert à la circulation aérienne publique et prend le statut d’aérodrome mixte, pour lequel l’Armée de l’Air est désignée comme affectataire principal » (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

La 30e Escadre Mixte d’Instruction et de Chasse de Nuit reçoit des « Vautour » à partir de 1957 et devient la 30e Escadre de Chasse Tout-Temps, avec l’Escadron de Chasse Tout-Temps 1/30 « Loire » et l’Escadron de Chasse Tout-Temps 2/30 « Camargue ».

Le « 13 juin 1959, une nouvelle Aérogare, appelée « La Caravelle » est inaugurée. Cet aérogare qui semblait situé sur le territoire de la commune de Saint-Symphorien se révéla cependant quelques années plus tard avoir été construit sur la commune de Sainte-Radegonde ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

Le « 15 février 1961, 44 T-33 et 30 « Ouragan » partent de la Base Ecole de Meknès pour rejoindre Tours. Ce fut également en février 1961 que la 30e Escadre Chasse Tout-Temps rejoignit avec ses « Meteor » et ses « Vautour IIN » Creil et la BA 112 de  Reims . (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).
Le 1er mars 1961 la BA 109 devient la Base Ecole 705 (BE 705).
« A noter qu’un T-33 de l’école de chasse fut utilisé en 1962 pour le tournage de la série télévisée « Les chevaliers du ciel » ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).
« Le 11 juin 1964 la BE 705 reçoit le nom de tradition « Commandants François et Jean Tulasne », puis toujours en 1964 la Base Ecole 705 (BE 705) devient la Base Aérienne 705 (BA 705) »
(http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).
« La même année 1964, la commune de Saint Symphorien est rattachée à celle de Tours.
Le premier T-33 SF (français) est livré en 1964. Les derniers T-33 US ne partiront qu’en 1967. Seront également utilisés de « Mystère IV A ».  (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).
« Le 1er octobre 1965, l’Ecole de chasse devient le Groupement Ecole 314 (G.E. 314) ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

Second trimestre 1969, « le site dispose d’une nouvelle tour de contrôle ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

1974, « l’ancien mess du Colombier est abandonné au profit d’un nouvel ensemble ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

Le 4 mai 1979, les premiers « Alphajet » arrivent à Tours.
Le 1er  juin 1979, « une cérémonie en présence de M. Yvon Bourges, Ministre de la Défense et du général Saint Cricq, chef d’état-major de l’Armée de l’air marque l’arrivée officielle de l’ « Alphajet »
(http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

« Le 19 novembre 1981, cérémonie officielle pour le départ des derniers T-33 ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

« 10 décembre 1984, inauguration de la déviation de la Nationale 10 qui désormais ne traverse plus les camp Ouest et Est de la base ». (http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).
Les camps François Tulasne et Jean Tulasne ne font plus qu’un.

Juillet 1989, « lors d’une assemblée générale la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Indre-et-Loire décide que l’aéroport de Tours Saint-Symphorien sera désormais appelé Tours Val de Loire »
(http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

8 avril 1994, « un arrêté portant autorisation d’occupation temporaire de la zone civile de l’aéroport par la société d’économie mixte de gestion de l’aéroport Tours Val de Loire (SEMAVAL) est publié. Les trois partenaires (Ville de Tours, Département d’Indre-et-Loire, CCI de Touraine) décident d’engager la modernisation du bâtiment »
(http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

1996, « une tour de contrôle est construite au niveau de l’aérogare pour offrir un service AFIS en dehors du contrôle aérien militaire »
(http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf).

Didier Dubant, mai 2015.

Sources :

Atlas Historique des terrains d’Aviation de France métropolitaine 1919 – 1947. Direction Générale de l’aviation civile. Collection mémoire de l’aviation civile (CD-ROM interactif 2005), consultable sur : http://atlas.aviation-civile.gouv.fr/html/aero622.htm

Churchill W., Mémoires de guerre, tome I, 1919 – février 1941, Texte traduit, présenté et annoté par François Kersaudy. Tallandier 2009, 446 pages.

Comas M., La chasse française inconnue. Mai-juin 1940,  Avions, Hors série n° 7, 1998, 96 pages.

Cuny J. et Danel R, L’aviation de chasse française 1918-1940, Collection Docavia/Editions Larivière 1973, 302 pages.

Danel R. et Cuny J., L’aviation française de bombardement et de renseignement (1918/1940). Editions Larivière. Collection Docavia n° 12, 1980, 400 pages.

Dubant D., Châteauroux – La Martinerie 1915-2012. Histoire d’une base militaire dans l’Indre. Editions Sutton 2013, 176 pages. 

Dubant D., L’histoire du Second aviation Instruction Center, l’école d’aviation américaine à Tours (Indre-et-Loire) de 1917 à 1919 (première partie). In Bulletin de la Société Archéologique de Touraine. Tome LX, 2014, p. 395-423.

Ehrengardt C.-J., La couronne t’attend. Les écoles de l’armée de l’air 1939-40 2e partie. In Aéro journal n° 38, aout-sept 2004, p. 40-51.

Historique des 66e régiment d’Infanterie, 266e régiment d’Infanterie et 70e régiment d’Infanterie territoriale pendant la Campagne 1914-1918. Maison Alfred Mame et Fils imprimeurs, Tours, 1920, 135 pages.

Kiefer P., L’inoubliable histoire de l’aviation à Yutz 1910-2001. D’un siècle à l’autre, Mémo Avia, La mémoire mosellane de l’aviation, 2001, 262 pages.

Largeaud J., Quand les bombes tombaient du ciel. La guerre aérienne en Touraine 1940-1944. Geste éditions,  2009, 350 pages.

Les escadrilles de l’aéronautique militaire française. Symbolique et histoire 1912-1920. Service Historique de l’Armée de l’Air 2004, 607 pages.

Navarre J., Mes aventures guerrières… et autres ». In La vie aérienne illustrée, jeudi 17 juillet 1919, pages 451 à 453.

Thevenet B., Les insignes des bases aériennes. 2000, pages 95 et 96.

Voir aussi :

le site très documenté et alimenté régulièrement par Didier Lecoq : http://aeroplanedetouraine.fr/

http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Tours.htm

http://www.parcay-meslay.fr/sites/parcay-meslay/files/u120/histoire_de_la_ba_705.pdf