Pays | France |
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Département | Aisne |
Nom | LAON - ATHIES |
Autre appellation | SAMOUSSY |
Commune(s) | ATHIES-SOUS-LAON / SAMOUSSY / CHAMBRY / MONCEAU-LE-WAAST |
Coordonnées | 49°35'47.4"N / 03°42'31.6"E |
OACI | N/A |
Situation | 8 km N-E de LAON |
Utilisation | Ancien aérodrome français et britannique puis allemand 2ème GM, puis USAF |
Autres rubriques |
Limites du terrain selon les époques (Jacques Calcine , membre 2A)
Occupations successives
– Aviation française
- Compagnie de l’Air n° 101/111 (Cne Weisenburger, 4 / 23 / 126, 20 Lewis AA de 8 mm en 10 affûts) du 27/08/39 au 16/05/40
- CA n° 103/111 en septembre 1939
- Une batterie du Groupe des Forces Terrestres Antiaériennes 71/406 (4 canons de 75 mm Mle 15-34) notée du 25/11/39 au 10/03/40
- GB II / 21 (13 MB 210) du 02 au 20/09/39
- GR II / 33 (11 Pz 63-11) du 19/01 au 23/03/40 et du 11 au 16/05/40 (7 Pz 637, 5 Pz 63-11, transformation MB174)
- GAO 511 (Pz 63-11) du 29/03 au 11/04/40
Base bombardée les 10 et 13/05/40 par la Luftwaffe
– Aviation anglaise
Le Sqdn 26 (sur Lysander) y stationne du 15 au 22/05/40
– Aviation allemande
Le Terrain est répertorié d’octobre 1943 à juin 1944 par la Luftwaffe comme « Flugplatz Athies sous Laon » : il est alors doté de 3 pistes de 1665 m bétonnées, balisées et équipées de rampes d’approche Lorenz et de systèmes de percée, et d’une aire de dispersion avec 37 abris ; un régiment de Flak comprenant 3 batteries de 6 canons de 88 mm et 10 sections de 2 à 4 canons de 20 et 37 mm assure la défense anti-aérienne.
Athies sera une base importante de bombardement et surtout de chasse de nuit, avec les unités suivantes :
- – Un groupe de chasse noté les 26 et 31/05/40
- – I / JG 26 (Bf 109E) du 11 au 16/06/40
- – II / JG 52 ( « ) du 06 au 11/06/40
- – Etat-major KG 77 de juin à décembre 40, I / KG 77 (33 Ju 88A) de juin 40 à février 41 , III / KG 77 (35 Ju 88A) de juin à décembre 40
- – IV (ErG) / KG 4 (He 111H) de juillet 41 à janvier 42 – unité d’instruction
- – IV / KG 76 (Ju 88A) du 30/09/1941 au 11/11/42 – unité d’instruction
- – 7./NJG 3 (avril 1942 → ?) Bf 110 Chasse de nuit
Formée en novembre 1941 sur la base de la 4./ZG 76, une des escadrilles du Haifisch Gruppe (les requins). Relève du III./NJG 4. - – 2./NJG 4 (Bf 110)
- – I./NJG 4 (? → 29 mars 1943). Départ ensuite pour Florennes (Belgique).
- – III / KG 76 (Ju 88C) du 16/07 au 25/11/43
- – St 3. / I / NJG 4 (Ju 88G) en août 43
- – III / SG 4 de Clastres (Fw 190A) de dec 43 à fevrier 44
- – II / KG 54 (Ju 88A) du 23/12/43 au 06/04/44
- – V / KG 2 du 29/12/43 au 22/01/44 (Me 410)
- – St 2 / I / NJG 4 (Do 217N) de janvier au 16/03/44
- – St 13 du IV / KG 2 (Do 17Z) de janvier au 23/02/44
- – III / NJG 1 (Bf 110G) du 09/03 au 13/05/44
- – Groupe III / NJG 5 (16 Bf 110G) du 15/05 au 31/07/44
- – Passage du II / JG 11 du 25 au 28 /06/44? (Bf 109G accidenté le 25/06)
- – Etat-major NJG 5 de mai au 31/07/44
Bf 110 d’Herget de la NJG4 (Coll Anciens Aérodrome via Jean-Louis Roba)
Ju 88 C (Coll Anciens Aérodrome via Jean-Louis Roba)
A la Libération, le Terrain reçoit la désignation A-69 et abrite :
- – Le 368ème FG (P 47 Thunderbolt) du 11/09 au 02/10/44
- – Le 323ème BG (B 26 Marauder) du 13/10/44 à février 45
- – Le 416ème BG (A26 Invader) de février au 23 mai 45
En 1947, l’aérodrome est ouvert à la circulation aérienne civile mais devient en 1950 une base OTAN comme terrain de dispersion pour les appareils américains de Laon-Couvron. Jamais utilisé avec abandon en 1967.
Vue aérienne (Coll Jean-Luc Van Campenhout)
Piste OTAN (Coll Jean-Philippe Ferand)
Station pompage carburant, vestige OTAN (Coll Jean-Philippe Ferand)
Vestiges voies ferrées, période indéterminée (Coll Jean-Philippe Ferand)
Sources
- Livre »Ils étaient là » – Paul Martin
- Dossiers SHD / Air séries 2B et D
- RAF Squadrons
- Die Verbande der Deutschen Truppen (Tessin)
- Fliegerhorstkommandanturen undFlugplätze der deutschen Luftwaffe 1935-1945 (Mattiello)
- Site « ww2.dk/ »
- La Luftwaffe en France t1 – Jean Louis Roba
- Article Jean-Pierre Hoehn – Laon Air Base, la saga de l’US Air Force en France