Pays | France |
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Département | Aude |
Nom | CARCASSONNE |
Autre appellation | SALVAZA |
Commune(s) | CARCASSONNE |
Coordonnées | 43°12'55''N / 02°18'38''E |
OACI | LFMK |
Situation | 4 km W de CARCASSONNE |
Utilisation | Aérodrome avant la 1ère GM , entre-deux-guerres , français puis allemand 2ème GM , civil actuel |
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Sur fond de situation actuelle, les emprises successives du terrain : en rouge, celui d’origine , entre–deux–guerres en jaune et les extensions LWF en bleu (Jacques Calcine, membre 2A)
L’aérodrome d’origine, d’avant 1914, se situe sur le champ de manœuvres de ROMIEU, au nord de la route de BRAM, en 43°13’05’’N / 2°18’58’’E, aire de 500 x 300 m.
Le nouveau terrain, de septembre 1920, se voit déplacé au sud de la route, aéroclub puis terrain de secours de la Navigation aérienne, sur le trajet Bordeaux – Toulouse – Barcelone et l’Italie. Aire de 600 x 500 m environ, elle est dotée progressivement d’un, puis deux hangars, d’un balisage, d’un phare aéronautique et d’une extension, à 800 puis 1100 m, de la piste côtés Est et Ouest.
A l’automne 1939, à la déclaration de guerre, les écoles de l’armée de l’Air sont restructurées et réparties sur différents terrains civils et militaires secondaires du territoire . Carcassonne hérite en novembre de l’Ecole Elémentaire de Pilotage EEP n°48 (15 heures de Caudron Luciole) et de l’Ecole Auxiliaire de Pilotage EAP n°20 (30 heures de Hanriot182 au Brevet Militaire et dix de perfectionnement sur MS230).
L’activité s’arrête brutalement le 17 juin 1940 avec le reflux massif sur les terrains du midi des unités de l’armée de l’Air cherchant désespérément à se replier en AFN. Ce jour font escale les GC I / 5 et II / 5 (qui reste la nuit) sur Curtiss H-75 , et le GC II / 7 sur D-520. Ensuite, aucune activité n’est connue.
La Luftwaffe occupe le terrain fin 1942. Les travaux d’infrastructures se limitent à une nouvelle extension de la piste à environ 1400 m et la création de deux aires de dispersion, avec alvéoles non merlonnées, au nord-est et au sud-ouest.
Le terrain n’a pas de numéro de répertoire et aucune unité opérationnelle ne semble y avoir séjourné, sauf peut-être quelques appareils de liaison au profit des états-majors .
Un bataillon de Flak légère assure la défense antiaérienne (probablement 8 pièces de 20 mm en trois sections, emplacements non localisés).
La protection au sol est à la charge du 2ème Bataillon (Cies 5 à 8) du FAR 71, Flieger Ausbildung Regiment, unités chargées de l’instruction militaire des jeunes recrues de la LWF et par la même le protection des installations.
Le terrain est mitraillé par des appareils alliés dans la nuit du 7 au 8 juin 1944, puis le 4 août, et libéré le 19 août .
Sources :
– L’Aéroguide , édition 1914
– Atlas DGAC
– Atlas aéronautique du ministère de l’Air 1930
– Guide aérien France Michelin 1935
– Dossiers SHD/Air série 2B , D , F65xx
– Archives départementales de l’Aude via Patrick César et Sylvain LeNoach
– « Luftwaffe airfields 1935-1945 / France (Henry L. de Zeng) »
– « La Résistance Audoise » (Lucien Maury)
– « A tire d’ailes » (Roger Mayoussier)
– « Ils étaient là » (Paul Martin)