Pays | France |
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Département | Somme |
Nom | BRUTELLES |
Autre appellation | N/A |
Commune(s) | BRUTELLES, VAUDRICOURT, WOIGNARUE |
Coordonnées | 50°07’52’’N / 1°31’00’’E |
OACI | N/A |
Situation | 6 km nord-est LE TRÉPORT |
Utilisation | Ancien aérodrome britannique début 2ème GM |
Limites du Terrain d’aviation (Jacques Calcine, membre 2A)
« Situé au Sud de la Baie de Somme entre St Valery sur Somme et Le Tréport. Le terrain était aménagé près du château d’eau, sur les terres allant vers Woignarue, sur la gauche de la route qui va entre Brutelles et Woignarue , et sur la droite de la route qui va de Brutelles vers Friville-Escarbotin.
Les terres avaient été rachetés par les services de l’équipement de l’époque en 1939 à des cultivateurs pour aménagement d’une piste en herbe. Ces deux familles avaient été expropriées par l’administration de l’équipement dont les personnels, spécialisés dans la réalisation des pistes d’aviation de l’époque, étaient venus avec des tracteurs pour fabriquer une piste en terre sur le terrain placé dernière l’actuel château d’eau de la commune. »
( information transmises par Thierry Gehan et Daniel Flahaut, membre de l’Association » Anciens Aérodromes » et de l’Anoraa et l’Ansora suite à l’entretien avec Monsieur André Maison Maire de Brutelles rencontré lors de la commémoration du premier vol des fréres Caudron au Crotoy en mai 2009).
Le terrain ne fut pas utilisé durant la campagne de France de même que par la Luftwaffe au cours de l’occupation. Monsieur Maison nous a toutefois apporté son témoignage d’un fait survenu durant l’occupation :
» Il était parti avec un ami, en vélo, vers un avion qui était tombé dans un champs près de LANCHERES, commune proche de BRUTELLES. Il fut ainsi témoin d’une scène peu supportable, entre un soldat SS et un cultivateur du pays à qui appartenait le champs. L’avion qui venait de s’écraser était passé à ras au dessus de la tête du cultivateur alors qu’il était sur sa charrue tirée par son cheval. L’avion étant écrasé, le pilote, tué à bord du cockpit, fut sorti par le SS qui le jeta au sol, lui donnant aussitôt des coups de pieds dans le corps. Le Monsieur dit au SS que ce n’était pas bien ce qu’il était en train de faire. C’est alors que le SS sorti son pistolet… Comprenant qu’ils étaient en danger, ils s’enfuirent très vite avec leurs vélos. »
Cette scène fut reprise par un autre témoin présent qui nous indiqua que l’homme fut emmené manu-militari à la Kommandantur sans savoir ce qu’il est devenu par la suite.