Terrain de secours militaire de BOURG (Ain) | ||||
L’existence de l’ancien terrain de Bourg fut signalée sur la première liste des aérodromes militaires qui, publiée en octobre 1922 par le Bulletin de la Navigation Aérienne, n’était pas, comme les précédentes, restreinte à ceux ouverts aux pilotes civils. Situé à 2 km au sud de la ville, cet aérodrome de 350 m x 250 m (aplat bleu sur l’extrait de carte) avait été implanté en bordure est du tracé suivi alors par la R.D. 23, sur le champ de manœuvres de Vennes (délimité en violet) au sud d’une voie traversant celui-ci d’est en ouest. Désigné comme "terrain de sport, champ de course", sur la liste publiée en 1926 des aérodromes "pouvant être utilisés éventuellement", le "terrain de l’Armée de l’Air" de Bourg est également décrit par le guide Michelin des aérodromes de 1936 comme ayant les mêmes destinations. Il y est en outre présenté comme étant inutilisable après des pluies prolongées, comme ayant été fermé à la circulation aérienne publique mais comme étant laissé à la disposition de l’Aéro-club de l’Ain. Bien que la décision ait été prise par le ministère de l’Air, en 1938, de faire disparaître l’aérodrome des listes, cartes et atlas officiels, cette condamnation passa inaperçue à la commission d’Armistice de sorte qu’elle dût être renouvelée en 1941 alors que le terrain servait de parc à véhicules pour l’Établissement principal du service de l’Artillerie de Bourg. Absent, par suite, des listes annexées à l’arrêté ministériel du 6 février 1947, le terrain de Vennes n’en recueillit pas moins, après la guerre, un aérodrome privé autorisé. Cet aérodrome privé conservant toutefois, entre autres défauts, celui d’obliger les appareils à survoler la ville aussitôt après leur décollage, l’Aéro-club de Bourg lui préférera celui de Pont-d’Ain, autorisé en 1960 puis agréé à usage restreint en 1966, avant que soit enfin, en 1979, créé par la municipalité l’aérodrome actuel de Bourg - Ceyzériat. |
||||
|
||||