Terrain de
travail du champ de tir aérien de CAPTIEUX (Gironde et Landes) dit encore aérodrome de CAPTIEUX - LE POTEAU |
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Seul le premier de ces deux terrains connut, avant juin 1940, un début de réalisation, d’ailleurs avancé puisqu’il comprit le drainage de la plate-forme, le montage de deux hangars double-tonneaux et la construction de casernements. Durant l’Occupation, les Allemands enlevèrent les deux hangars et réduisirent à l’état de ruines les autres bâtiments. La remise en état du champ de tir aérien ayant été décidée par le ministre de l’Air en janvier 1945, seul le réaménagement du terrain du Poteau fut alors envisagé. Ainsi fut-il prévu de le doter d’une piste de 1500 m orientée N-E / S-O dans le sens des vents dominants. Bien que l’aérodrome n’eût d’intérêt que pour l’Armée de l’Air en raison de l’éloignement de tout centre habité, l’arrêté ministériel du 6 avril 1947 ne le classa pas, tel celui de Mont-de-Marsan, parmi ceux interdits à la circulation aérienne publique en raison d’une affectation spéciale mais pour cause du mauvais état de sa plate-forme. Restée jusque là à l’état de projet, la relance de l’aménagement de l’aérodrome cessera d’être à l’ordre du jour au début des années cinquante lorsque le champ de tir de Captieux sera remis à l’armée américaine pour qu’y soit constitué un important dépôt de munitions. Tandis que des igloos y seront dès lors construits en grand nombre, l’emprise réservée à l’aérodrome du Poteau sera irrémédiablement transformée en base vie. |
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