Une station aérienne avait été, à l’initiative du Comité national aéronautique, ouverte en 1914 sur un terrain communal situé à 500 m au nord-est de la ville de Châtillon-sur-Seine.

En 1917, les Américains préférèrent s’établir sur le plateau dominant l’agglomération au sud-est. C’est sur ce terrain de 25 ha (aplat orangé sur l’extrait de carte ci-après), dont l’appellation retiendra cette origine, que le service de la Navigation Aérienne choisit en 1922 d’établir une station de secours sur la première section de la route aérienne de Paris à Marseille qui bifurquait alors vers Genève.

Conservant sa fonction, ses dimensions et son appellation pendant tout l’entre-deux-guerres, l’aérodrome donna lieu en 1939 à l’établissement d’un plan de servitudes qui n’eut toutefois pas le temps d’être soumis à enquête réglementaire.

Aussi faudra-t-il attendre 1973 pour qu’un plan de servitudes aéronautiques soit approuvé, sur la base non plus des spécifications de la loi du 4 juillet 1935 mais de celles de l’arrêté interministériel du 31 juillet 1963.

Remis en culture pendant l’Occupation, le terrain reçut à la Libération l’aménagement d’une bande nord-est / sud-ouest de 500 m x 100 m hors de laquelle le terrain n’était pas praticable mais dont l’existence permit que l’aérodrome soit ouvert aux avions légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947.

Approuvée en décembre 1969, la réorganisation de l’aérodrome prévoira la création d’une bande principale N-N-E / S-S-O et d’une bande secondaire E-N-E / O-S-O obligeant à sortir des limites domaniales.

Convenu en 1979 avec la ville - qui deviendra créatrice de l’aérodrome en 1986 par convention emportant mutation domaniale - l’échange de terrains permettant de donner à l’aérodrome une emprise correspondant à cette configuration attendra d’être formalisé jusqu’en… 2003, en raison d’un infime point de détail (la limite portée en rouge sur le plan n’est donc pas encore officiellement celle de l’aérodrome au moment de l’établissement du présent atlas).