Aérodrome de CHELLES - LE PIN (Seine-et-Marne) | ||||
La désignation des parcelles constituant les 31 ha à acquérir (aplat orangé sur la carte) en vue de la création d'un aérodrome à proximité nord de l'agglomération chelloise et la décision engageant la procédure urgente de leur expropriation furent prononcées par le ministre de l'Air en décembre 1936. Les indemnités demandées par les propriétaires étant de quatre à six fois supérieures à celles proposées par l'Administration, le recours à l'expropriation s'avéra rapidement inévitable. L'expert judiciaire s'étant rangé aux estimations du service des Domaines, la commission arbitrale d'évaluation trancha en avril 1938 par une majoration de celles-ci s'établissant en moyenne à cinquante pour cent. Quelques jours avant l'effondrement de juin 1940, les droits de pacage avaient été attribués pour cinq ans par voie d'adjudication et ne seront pas remis en cause par l'Occupant. Sur un plan un peu plus aéronautique, le commissariat général à l'Education générale et aux Sports sera autorisé à utiliser le terrain pour des manifestations de modèles réduits après qu’en avril 1942 elles eurent été permises de manière permanente par les autorités allemandes. Dès la Libération, le ministre de l'Air demanda que cessent immédiatement les autorisations de culture sur le terrain de Chelles de manière à ce qu’il puisse au plus tôt "recouvrer sa destination primitive et servir à l'usage de l'aviation privée". Incorporé à l'Aéroport de Paris institué par l'ordonnance du 24 octobre 1945, l'aérodrome de Chelles - Le Pin fut affecté aux usages de l'aviation de tourisme et de vol à voile par décision interministérielle du 7 août 1946. |
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