La possibilité d’atterrir sur le champ de manœuvres des Touches était déjà signalée en 1914 par l’Aéro-guide de l’Aéro-club de France qui décrivait alors le terrain comme étant "excellent et très accessible".

Réglementée par la loi du 31 mai 1924, l’utilisation aéronautique des 16 ha de la propriété communale constituant le champ de manœuvres ne semble avoir repris naissance qu’au début des années trente, à l’initiative de l’aéro-club local nouvellement créé.

Effectuée en octobre 1931 à la demande de la ville de Cholet, l’enquête technique recommanda, outre certains aménagements, un agrandissement du terrain auquel la municipalité procéda en 1934 en acquérant 14 ha supplémentaires après convention avec l’État (l’ensemble de 30 ha constituant l’emprise de l’aérodrome est couvert par un aplat bleu sur l’extrait de carte).

Finalement, l’autorisation de création d’un aérodrome public fut donnée à la ville de Cholet par arrêté ministériel du 1^er mai 1935.

Au sortir de l’Occupation, l’emprise d’origine se trouva avoir été complétée par la réquisition d’une quarantaine d’hectares n’ayant reçu aucun aménagement, dites "inutilisées et d’ailleurs inutilisables" par une fiche de renseignements établie localement en février 1946, restituées par suite à leurs propriétaires et dont les limites ne figurent donc pas sur le plan dressé en 1950 en vue de l’établissement du premier avant-projet de plan de masse de l’aérodrome.

C’est donc en raison de sa configuration d’avant 1940 que l’aérodrome de Cholet - Le Pontreau ne fut ouvert qu’aux appareils lents et légers y étant basés par l’arrêté ministériel du 6 février 1947. Cette restriction ne sera levée qu’en 1959, après que la plate-forme aura pu être équipée de deux bandes d’envol de 850 m et 450 m, la ville ayant renoncé à l’utiliser pour les courses de chevaux.