Signalé avant 1914 aussi bien aux touristes aériens qu'aux pilotes militaires comme constituant, à 2 km à l'ouest de l'agglomération, l'un des deux terrains d'atterrissage du "centre d'aviation militaire" d'Épinal, le champ de manœuvres de La Louvroie (délimité en violet sur la carte) ne fut plus jamais cité comme aérodrome pendant tout l'entre-deux-guerres.

Il apparaîtra par contre à plusieurs reprises dans le Bulletin de la Navigation Aérienne comme étant l'un des lieux d'ascension de ballons captifs militaires d'observation et de protection (aplat rouge-orangé sur le plan).

Accolée à la caserne Renard, qui accueillait en 1939 un bataillon d'aérostiers, relevant alors du ministre de l'Air et désignée de ce fait sous l'appellation de base aérienne, la plate-forme de La Louvroie figura, malgré ses faibles dimensions, parmi les aérodromes que l'arrêté ministériel du 6 février 1947 déclara "provisoirement" fermés à la circulation aérienne publique. Cette fermeture n'ayant jamais été annulée, le provisoire deviendra définitif.