Le terrain de Féniers - Clairavaux fit son apparition en juin 1926 sur les listes d’aérodromes publiées par le Bulletin de la Navigation Aérienne. Il y fut désigné alors comme relevant du "camp de la Courtine" et comme disposant d’une aire d’atterrissage de 1100 m x 200 m, dimensions qui n’évolueront plus qu’à la marge par la suite.

Mieux adapté au vol sans moteur, tel qu’il était pratiqué à l’origine mais auquel il n’était pas destiné, le terrain n’était "strictement accessible qu’aux appareils légers et lents décollant et atterrissant sur un espace réduit" de sorte que, en 1942, il sera estimé, dans le cadre du plan général d’équipement, être "inutilisable par des appareils modernes et, en particulier, par les avions militaires".

L’aérodrome de Féniers - Clairavaux n’en fut pas moins "provisoirement" fermé à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947. Ainsi n’est-ce qu’en  juin 1950 que "l’ancien camp d’aviation" sera affecté au secrétariat aux Forces armées - Guerre en vue de l’instruction de la troupe.

Toujours reporté sur la carte I.G.N. prise ici pour fond de plan, l’ancien aérodrome de Feniers - Clairavaux serait, selon les renseignements obtenus par l’intermédiaire de la D.D.E., occasionnellement utilisé comme plate-forme d’atterrissage par l’Armée de Terre.