Plate-forme d'opérations de LA FERTÉ-GAUCHER (Seine-et-Marne) | ||||
Faute, pour 19 ha appartenant à un même propriétaire, d'un accord général sur les bases fournies par l'administration des Domaines, la procédure d'expropriation dut être engagée en novembre 1939 pour l'acquisition des 89 ha (aplat orangé sur la carte) devant constituer l'emprise de la plate-forme d'opérations de La Ferté-Gaucher. L'indemnisation correspondante n'ayant pu être fixée avant juin 1940, la poursuite de la procédure par voie d'arbitrage fut prescrite en mars 1941 par le secrétaire d'État à l'Aviation . Ayant choisi de ne pas utiliser le terrain, les Allemands le neutralisèrent par un réseau de tranchées non sans préjudice pour le système de drainage dont il avait eu le temps d'être équipé. La première décision gouvernementale prise après la Libération au sujet de l'aérodrome fut, en juin 1946, de le déclasser et de le remettre immédiatement à la culture sans attendre l'accomplissement des formalités d'aliénation ou de rétrocession des terrains le composant. Cette décision fut toutefois suspendue avant tout début d'exécution par l'inscription au plan d'équipement aéronautique d'un aérodrome de catégorie D pour La Ferté-Gaucher. Ainsi l'ancienne plate-forme échappa-t-elle au premier train d'aliénations destiné à procurer de nouvelles ressources au Trésor. Menacé en 1955, le maintien en sursis de l'aérodrome sera définitivement sauvé par la décision prise la même année de transférer à La Ferté-Gaucher le centre régional de parachutisme alors installé à Pont-sur-Yonne. |
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