Le BNAé de février 1936 fit état de son ouverture à la circulation aérienne publique, tout en précisant que la forêt des Landes n’offrait aucune possibilité d’atterrissage fortuit et qu’il fallait éviter tout particulièrement d’atterrir dans les clairières qui, en dépit de leur apparence, étaient très dangereuses, de sorte qu’il valait mieux leur préférer la forêt elle-même. Le BNAé ajoutait qu’à marée basse, la plage constituait une excellente possibilité d’atterrissage. Quant à l’atterrissage sur l’aérodrome, il était recommandé de faire plusieurs tours de piste à très basse altitude pour chasser les animaux qui pacageaient sur le terrain, deux tours suffisant généralement.

Le terrain de Lit-et Mixe - Saint-Julien apparut en tant que ″aérodrome privé″ de 500 m x 450 m sur la liste publiée par le BNAé en août 1937.

Il fut fermé à la CAP en janvier 1939 et apparut en tant que tel dans le BNAé du mois de juin suivant.

L’arrêté du 6 février 1947 classa le terrain de Lit-et-Mixe parmi les aérodromes publics définitivement interdits à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de la plate-forme.