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Terrain militaire de MARS-LA-TOUR (Meurthe-et-Moselle) | ||||
Les 58 ha (aplat orangé sur l’extrait de carte) constituant l’emprise du terrain militaire de Mars-la-Tour ont été acquis par l’État entre mars 1932 et septembre 1935. Le terrain fut mis en pacage par bail de neuf ans en janvier 1938 et cette situation semble n’avoir été contrariée qu’à proximité de son terme par l’autorisation ministérielle de mise en culture donnée pour la campagne 1945-46 "hors la bande d’envol en herbe existante de 1 100 m x 36 m" dont, faute d’autres traces en archives, la largeur donne tout lieu de penser qu’elle fut laissée par les Américains. Remise à l’administration des Domaines sur décision du ministre chargé des Transports du 30 juillet 1946, la plate-forme de Mars-la-Tour se trouvera, comme bien d’autres, concernée par l’obligation de surseoir à son aliénation dans l’attente des dispositions législatives qui allaient fixer les modalités de rétrocession aux anciens propriétaires. Le terrain étant donc resté propriété de l’État, son utilisation aéronautique pourra être réenvisagée en 1951 lorsque la construction d’une piste de 1 850 m sur celui de Doncourt-lès-Conflans présentera de graves difficultés. Le projet passant alors à une longueur de piste de 2 400 m, le site de Mars-la-Tour sera lui aussi abandonné pour celui, également tout proche, de Chambley. La plate-forme de Mars-la-Tour ne sera pas moins, à titre conservatoire, réincorporée en 1955 dans le domaine public aéronautique par annulation de la remise dont elle avait fait l’objet en 1946-47. Sa non-utilisation par l’Armée de l’Air conduira l’Armée de Terre à provoquer, en 1960, l’annulation de cette annulation afin qu’elle puisse lui être affectée pour l’entraînement des parachutistes. L’Armée de Terre renonçant à son tour à cette utilisation, le terrain sera finalement aliéné en 1965. |
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