Aérodrome communal de NOGARO (Gers) | ||||
Ouvert à la circulation aérienne publique par arrêté ministériel du 30 décembre 1938, l’aérodrome public de Nogaro était établi sur 25 ha appartenant à la commune (aplat bleu sur l’extrait de carte). Décrit par le Bulletin de la Navigation Aérienne de février 1939 comme étant "ferme, bien engazonné, horizontal et bien nivelé", l’aérodrome ne donna lieu, en juillet 1946, à aucune réserve contraire de la part des experts missionnés par le ministère de l’Air, qui ne demandèrent que l’abattage de certains arbres en bordure nord et le long de la voie ferrée. Ces améliorations ayant été aussitôt apportées par la commune, celle-ci entreprit d’étendre son aérodrome en lui apportant 13 ha vers le nord-ouest (aplat vert sur le plan) de manière à porter à 1 200 m la longueur de la ligne d’envol dans le sens des vents dominants. Le ministre des Travaux publics et des Transports ne pouvant apporter son aide financière à la commune, celle-ci ne put comme elle le souhaitait mettre à profit la présence de prisonniers allemands, laquelle touchait à sa fin, pour aménager le terrain sur la totalité de sa nouvelle emprise. L’aérodrome de Nogaro ne fut donc ouvert qu’à tous les appareils lents et légers par l’arrêté ministériel du 6 février 1947. Le passage d’un aménagement, pouvant être improvisé, de lignes d’envol passant par le centre d’un cercle d’atterrissage à celui de bandes respectant des dimensions minimales imposées donnera alors lieu quelque temps à quelques flottements tenant notamment à l’impossibilité de marquer le seuil décalé de l’une d’elles là où elle est coupée par une autre… Rétrogradé à un agrément à usage restreint en 1969 par suite de difficultés rencontrées pour la signature de la convention qui, conformément au code de l’aviation civile, devait être passée entre la ville créatrice et l’État, l’aérodrome ne verra lever cette sanction que dix ans plus tard, l’Armée de l’Air ayant craint jusque là un accroissement du trafic d’aviation légère qui aurait été préjudiciable à l’exploitation de la base de Mont-de-Marsan et à l’utilisation de sa zone d’entraînement à basse altitude. |
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