Aérodrome privé d'OYONNAX (Ain) origine de l'actuel aérodrome communal d'OYONNAX - ARBENT |
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Déposée à titre privé avant que n’intervienne le décret du 12 octobre 1933, une demande d’autorisation de création d’aérodrome sur le territoire de la commune d’Arbent mit en mouvement une enquête du ministère des Travaux Publics en avril 1932. Autorisée par arrêté préfectoral en 1934 et n’ayant, par suite, pas pouvoir de permettre l’ouverture de l’aérodrome à la circulation aérienne publique, cette création ne devait donc, en principe, bénéficier qu’aux seuls membres de l’Aéro-club oyonnaxien. La municipalité d’Oyonnax s’étant déclarée prête en 1938 à créer un aérodrome public, une seconde enquête technique du ministère de l’Air conduisit à la conclusion que le seul site convenant à l’aménagement d’un aérodrome à une distance acceptable de la ville était, du fait du relief montagneux de la région, celui déjà partiellement annexé par l’aéro-club. Situé entre la route (actuelle R.D. 31) et la voie ferrée reliant l’une et l’autre Oyonnax à Saint-Claude, cet aérodrome privé (dont l’emprise est indiquée en bleu sur l’extrait de carte) était toutefois, selon la seule ligne d’envol possible, contenu au sud par un fossé et au nord par le chemin qui reliait alors ladite route départementale au village de Marchon. Les intérêts de la commune et de l’aéro-club n’ayant pas eu le temps d’être conciliés, la situation se retrouva telle qu’ainsi décrite à la fin de la guerre. Un avant-projet de plan de masse, dont les dispositions permettaient l’ouverture à la circulation aérienne publique de l’aérodrome, fut établi en 1951 mais sa réalisation se heurtera au fait que, tandis que l’aéro-club poursuivait avec ses faibles moyens un aménagement non conforme, la ville d’Oyonnax ne parvenait pas à réunir les terrains nécessaires à l’exécution du bon projet. Approuvé en 1953, cet avant-projet donnera à la ville la quasi-assurance d’obtenir l’ouverture de l’aérodrome communal d’Oyonnax – Arbent à la circulation aérienne publique - plus de dix années ne s’écouleront pas moins jusque là - avant d’entreprendre, dès qu’elle le pourrait, la construction de sa piste. |
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