Terrain de secours de POIX (Somme) | ||||
Un terrain de secours fut ouvert par le service de la Navigation aérienne en décembre 1921 à 4 km au nord de la ville de Poix-en-Picardie pour jalonner la route aérienne de Paris à Londres. Situé en bordure est de l’actuelle R.D. 901, sensiblement à mi-distance entre Beauvais et Abbeville, cette plate-forme (aplat bleu sur la carte) offrait à l’origine une surface atterrissable d’environ 600 m x 500 m. L’imparfaite consolidation des remblais qui avaient été déposés avant son ouverture dans plusieurs anciens trous d’obus obligea à ce que de nouveaux travaux soient exécutés jusqu’en fin 1922. En avril 1936, le ministère de l’Air entreprit d’étendre le terrain vers le sud (aplat orangé sur le plan) jusqu’à ce que celui-ci couvre une surface de 88 ha à la veille des hostilités. Pendant l’Occupation, les Allemands construisirent deux pistes bétonnées de 1600 m x 50 m reliées entre leurs extrémités ainsi qu’un réseau de dispersion (les infrastructures allemandes sont reportées en noir sur le plan) sur des parcelles privées réquisitionnées en laissant presque entièrement libre le terrain appartenant à l’État. À défaut d’être doté en personnel de gardiennage et d’exploitation, l’aérodrome de Poix ne fut ouvert qu’avec restriction à la circulation aérienne publique par l’arrêté ministériel du 6 février 1947. Non utilisé, il sera définitivement fermé à la circulation aérienne publique par arrêté ministériel du 14 août 1959 puis sera remis aux services des Domaines pour aliénation en avril 1960. |
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