Plate-forme d'opérations de BACQUEVILLE-EN-CAUX (Seine-Maritime) | ||||
En décembre 1939, 76 ha de terres agricoles (aplat orangé sur la carte) furent réquisitionnés par la chefferie du Génie de Caen sur trois petites communes proches de Bacqueville-en-Caux pour y créer une plate-forme d’opérations. La chefferie ayant été supprimée et l’organisme assurant la liquidation se trouvant transféré en zone non occupée, le secrétaire d’État à l’Aviation demanda en octobre 1941 au service local des Ponts-et-Chaussées de faire procéder d’urgence à la levée des réquisitions et de tenter de liquider à l’amiable cette affaire par baux prenant effet, pour chaque propriétaire, à compter du jour de la réquisition jusqu’à celui du départ de l’Armée française. Évaluées en accord avec le service des Domaines et acceptées par lesdits propriétaires, les indemnisations purent être ainsi réglées après mise en place, en novembre 1942, des crédits nécessaires par le secrétaire d’État à l’Aviation. Les terres ayant été restituées en 1945 à leurs propriétaires, ces derniers se trouvèrent alors dans l’impossibilité de récupérer leurs titres de propriété qui, perdus ou brûlés lors de l’évacuation des archives en 1940, durent être reconstitués aux frais de l’Administration. D’existence on ne peut plus brève sur le terrain, l’aérodrome de Bacqueville-en-Caux conservera ainsi un dossier vivant jusqu’en décembre 1949. |
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