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Base aérienne d'opérations de SAINT-SYMPHORIEN - CHAPONNAY (Rhône) devenue aujourd'hui aérodrome de LYON - CORBAS | ||||
Approuvant les conclusions d’une conférence tenue sur place deux mois auparavant, le ministre de l’Air décida en mai 1939 de faire procéder à la création de la base aérienne d’opérations de Saint-Symphorien - Chaponnay (alors située dans le département de l'Isère) en utilisant la procédure spéciale permise par les décrets-lois du 30 octobre 1935 et confia cette charge à la chefferie du Génie de Lyon-Air par l’intermédiaire du général commandant la 4ème Région aérienne. En possession des plans et états parcellaires, le même ministre prescrivit en juillet 1939 l’expropriation des 124 ha (aplat orangé sur la carte) constituant l’assiette du projet. Annexés à cette décision, lesdits plans et états parcellaires avaient toutefois omis de citer deux parcelles ne totalisant que 57 a mais nécessaires au bouclage routier projeté. Une seconde décision ministérielle dut, par suite, être prise qui rattacha l’expropriation de ces deux parcelles à celles antérieurement prescrites. Juin 1940 étant arrivé alors que s’effectuaient les négociations avec les 38 propriétaires, le chef du Génie de Lyon-Air put, dès octobre 1940, transmettre, "directement vu l’urgence", au ministre de l’Air pour acceptation les promesses de vente de toutes les parcelles ayant formé le terrain d’opérations. Ce n’est toutefois qu’en octobre 1943 que la procédure d’acquisitions put être déclarée terminée non sans avoir, entre temps, suscité pour sa lenteur d’amères protestations. Sur un autre plan, une entreprise lyonnaise de travaux publics était parvenue en novembre 1940 à se faire attribuer pour 3, 6 ou 9 ans la remise en culture de la totalité de l’emprise de la plate-forme. N’ayant notamment pas accepté l’augmentation de loyer qui lui fut demandée par le service des Domaines à l’issue de la première période triennale, cette entreprise vit son bail dénoncé le 31 octobre 1943. Il fut alors jugé opportun d’accueillir favorablement la demande de location amiable formulée par les anciens propriétaires et exploitants regroupés en syndicat. Avisé en novembre 1944 Ouvert aux appareils lents et légers y étant basés par l’arrêté ministériel du 6 février 1947, l’aérodrome de Saint-Symphorien - Chaponnay fut le 1er septembre 1947 affecté à titre principal et unique au service de l’Aviation légère et sportive pour l’aviation de tourisme et le vol à voile. Placée devant la nécessité de créer un groupe de son aviation légère au siège de la 8ème Région militaire à Lyon, l’Armée de Terre obtiendra en septembre 1964 d’être désignée comme bénéficiaire d’une affectation secondaire de l’aérodrome. |
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