Plate-forme d'opérations de SOISSONS - SACONIN (Aisne) | ||||
Les 111 ha (aplat orangé sur la carte) ayant constitué l'emprise de la plate-forme d'opérations de Soissons - Saconin, dont l'aménagement avait été confié à la chefferie du Génie de Laon, furent expropriés en août 1937 puis donnèrent lieu en décembre 1938 à plusieurs actes administratifs signés par le préfet de l'Aisne. L'entretien du sol fut alors confié à la Société Fermière de Saint-Amand en vertu d'un bail consenti pour neuf années à courir rétroactivement du 1er juin 1938. Après septembre 1939, le terrain fut occupé par les troupes françaises puis par les Allemands, qui autorisèrent finalement sa remise en culture en 1943. Accord ayant été donné par le ministre de l'Air en juillet 1945 pour que les locations antérieurement accordées soient renouvelées à titre précaire et révocable au cas où les circonstances conduiraient à reprendre l'usage de l'aérodrome, ce dernier figura sur la liste annexée à l'arrêté ministériel du 6 février 1947 des aérodromes publics interdits "provisoirement" à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de leurs plates-formes. L'état d'avancement insuffisant du plan d'équipement aéronautique permit en décembre 1948 que l'aérodrome de Saconin ne soit pas retenu parmi les biens immobiliers de l'État devant être aliénés pour procurer de nouvelles ressources au Trésor en application de la loi du 13 août 1947. Estimé, pour une utilisation civile, être trop éloigné de Soissons et mal desservi, et, au plan militaire, ne pouvoir être utilisé simultanément avec les autres bases voisines, il n'échappera pas au second train d'aliénations de 1955. |
||||
|
||||