Aérodrome communal de THIVIERS (Dordogne) | ||||
L’arrêté ministériel du 6 février 1947 fait curieusement état, pour Thiviers, d’un aérodrome public provisoirement interdit à la circulation aérienne publique en raison du mauvais état de sa plate-forme alors que, semble-t-il, celui-ci n’avait jamais dépassé le stade de projet. Se référant, en effet, à une expertise effectuée en juin 1937 par la direction des Travaux et Installations du ministère de l’Air, un rapport technique du service technique des Bases aériennes de janvier 1947 jugea "séduisant" l’emplacement des Nauches retenu par celle-ci mais lui préféra celui de Saint-Paul, à 7 km au N-N-E de la ville de Thiviers, pour ses caractéristiques supérieures et son coût d’acquisition moins élevé. Situé à 700 m à l’O-N-O de l’agglomération, l’emplacement précédemment choisi avait été, de tous ceux alors envisagés par la commune, le seul susceptible d’accueillir un aérodrome. Reconnaissant sa capacité à accueillir trois directions d’envol de 500 m à 700 m, cette première expertise définissait l’emprise de 29 ha à y réserver (délimitée en rouge sur la carte) ainsi que les travaux de nivellement et d’aménagement de trouées devant y être effectués. Absent des listes annexées à l’arrêté du 30 mars 1953 se substituant à celui du 6 février 1947, le terrain de Saint-Paul ne connut pas meilleure fortune que celui des Nauches et laissa Thiviers sans aérodrome. |
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