Aérodrome communal de THOUARS (Deux-Sèvres) | ||||||
Effectuée en décembre 1936, à la demande de l'Aéro-club thouarsais, une enquête technique du ministère de l’Air conclut à l’extension nécessaire du terrain de 12 ha proposé (aplat bleu sur la carte) extension dont elle suggéra les limites en direction du nord et de l’est. Anticipant sur leur acquisition, qui n’interviendra qu’en 1943, la ville de Thouars put mettre à la disposition de son aéro-club 25 ha (ensemble couvert en bleu sur la carte) constituant la plus grande partie des terrains désignés et permit ainsi que l’aérodrome apparaisse sous statut privé non encore agréé dans le Bulletin de la Navigation Aérienne de juin 1939.
Sans attendre cet avant-projet, le général commandant la 3ème Région aérienne spécifia dès le 21 mai que, "étant données les circonstances", il y aurait intérêt à réaliser, dans les plus brefs délais, des bandes d'envol d'environ 1000 m x 300 m suivant les diagonales de l'aire constituée après la seconde extension ainsi que dans le sens est / ouest des vents dominants. Confirmant cette urgence, la direction des Travaux et Installations donna par téléphone l'ordre aux Ponts et Chaussées de commencer immédiatement les travaux et dépêcha un scraper qui eut même le temps d’être à pied d’œuvre avant l'arrivée des Allemands. Les archives ne disent toutefois pas si ceux-ci l’utilisèrent pour procéder à la neutralisation du terrain… Comme le posa en préalable le contrôle aéronautique effectué en septembre 1946, le surfaçage de la zone remise en culture dans les parties nord et nord-est de la plate-forme put être réalisé à temps pour que l’aérodrome privé de Thouars soit agréé pour tous les appareils lents et légers par l'arrêté ministériel du 6 février 1947. Le plan d'équipement aéronautique s’était alors orienté en faveur d’un aérodrome de catégorie C pour desservir la ville de Thouars, sans parfaitement réaliser encore - un meilleur site ne pouvant être trouvé ailleurs - que les possibilités d’extension de l’aérodrome existant étaient limitées en raison des pentes du terrain naturel, sauf à envisager le détournement de la R.D. 37 sur une longueur que ne justifierait pas l’intérêt du projet. Les choses en resteront là jusqu’en 1957-1958 où, la nécessité de repousser les limites des 25 ha de l’aérodrome s’imposant également pour un aérodrome de catégorie D, trois bandes d’envol de 600 m à 750 m pourront être réalisées, juste avant que n’interviennent de nouveaux critères qui auraient permis de se limiter à deux bandes. Le principe de la suppression de l’une de ces trois bandes ne sera pourtant adopté qu’en 1969. |
||||||
|
||||||