Centre d’aviation militaire du premier groupe, port d’attache de dirigeables, la garnison de Belfort avait, peu avant août 1914, ouvert aux aviateurs son champ de manœuvres situé au lieu dit La Forge à 2 km au nord de la ville chef-lieu.

La direction des opérations militaires conduisit, par la suite, à ce que ce terrain d’atterrissage soit abandonné pour l’établissement d’un "terrain de circonstance" sur le site moins étriqué de Chaux - Sermamagny à 5 km plus au nord.

Jusque là réquisitionné, ce terrain de 54 ha (aplat bleu sur l’extrait de carte) trouva ses limites définitives dans la voirie existante et fut acquis par l’État après les hostilités.

Cité à partir de 1924 par le Bulletin de la Navigation Aérienne sans jamais perdre son étiquette militaire, l’aérodrome de Chaux - Sermamagny n’en accueillit pas moins les activités de l’Aéro-club de Belfort.

Après que l’Armée de l’Air y eût exercé son activité puis que ses installations aient été complètement détruites, les Allemands achevèrent de neutraliser le terrain en y disposant divers obstacles.