En juillet 1924, le ministère de la Guerre avait loué par bail de 9 ans un terrain communal de 35 ha (délimité en bleu foncé sur la carte) situé au nord de la station balnéaire de Biscarrosse-Plage.

Avant expiration du bail, la municipalité fit connaître non seulement son intention de ne pas le renouveler mais aussi son refus d'aliéner à l'État ce terrain qu'elle venait d'inclure dans une promesse de vente à une société immobilière.

Après de laborieuses négociations laissant planer la menace d'une expropriation, le ministère de l'Air obtint de la commune fin 1932 qu'elle loue à l'État une parcelle littorale de 40 ha (aplat vert sur la carte) située cette fois au sud de la station balnéaire. Cette parcelle participera par la suite à un échange sollicité par la municipalité auprès de l'administration des Eaux et Forêts et portant sur 89 ha de part et d'autre.

L'aménagement du terrain sud - destiné à être utilisé par le camp d'instruction de Cazaux - mobilisa une seconde parcelle de 16 ha appartenant au domaine forestier (hachurée en vert sur la carte) qui fit l'objet d'un décret d'affectation au ministère de l'Air en décembre 1935.

L'affectation des 40 ha précédemment loués à la commune semble par contre n'avoir jamais été prononcée. La question s'étant posée en début d'année 1944 de la situation administrative de cette parcelle, le secrétariat d'État à la Défense du gouvernement de Vichy estima qu’étant donné les circonstances il y avait lieu "de laisser jusqu'à nouvel ordre cette affaire en son état actuel".

Le choix fait d'associer à l'hydrobase transatlantique de Biscarrosse - Hourtiquets l'aérodrome en cours de création de Biscarrosse - Lahitte laissant peu d'espoir pour que place pût y être laissée aux sports aériens et au tourisme, le ministre des Travaux publics et des Transports estima utile en octobre 1946 de ne laisser aucun doute sur le fait qu'il appartiendrait aux collectivités locales qui solliciteraient le maintien de l'aérodrome de Biscarrosse-Plage de financer les travaux dont l'exécution conditionnerait son ouverture à la circulation aérienne publique.